Joe Biden en tournée dans une zone peu recommandée pour les USA
► C’est ce mercredi 13 juillet 2022, que le président américain, entame sa première tournée en Israël et Arabie Saoudite.
Afrique54.net – Au de ce périple, Joe Biden s’est fixé pour objectif de réunir sur sa table, l’Iran, l’Israël et la Palestine pour trouver une solution au conflit qui date. Un véritable enjeu, car plusieurs avant lui l’on fait, mais sans succès. La tension en Iran continu de faire chemin. En effet, « les discussions se concentreront surtout et avant tout sur l’Iran », a déclaré YaïrLapid, Premier ministre intérimaire jusqu’aux élections anticipées du 1er novembre.
L’enjeu des USA
L’on apprend par ailleurs de l’Agence France Presse (AFP), que l’administration Biden voudrait obtenir du royaume saoudien, un allié stratégique des États-Unis et premier exportateur de brut mondial. Aussi, qu’il ouvre les vannes pour calmer l’envolée des cours de l’or noir et apaiser l’inflation.
En fait, Joe Biden vise la normalisation des relations entre l’Arabie Saoudite et Israël. L’État hébreu a établi des liens avec plusieurs pays arabes ces dernières années. Le président américain tracera un trait d’union symbolique entre les deux pays en effectuant un vol direct inédit vendredi Tel-Aviv-Jeddah.
Pour Israël, ils espèrent et agissent de façon à ce qu’il s’agisse des premiers pas, du début, d’un processus de normalisation. Précise un responsable israélien cité par l’AFP.
Accueilli, par le président israélien Isaac Herzog et le Premier ministre YairLapid, Joe Biden débarque avec assurance à l’aéroport Ben Gourion. « Le fait que le président Biden vole directement en Arabie saoudite résume la dynamique des derniers mois (…) nous espérons et agissons de façon à ce qu’il s’agisse des premiers pas, du début d’un processus de normalisation », déclare mardi un haut responsable israélien.
Palestine-Israël
Rappelons que la question de Jérusalem est l’une des principales pierres d’achoppement du processus de paix israélo-palestinien suspendu depuis 2014. Les Palestiniens ambitionnent de faire de Jérusalem-Est, la partie orientale occupée par Israël depuis 1967, la capitale d’un futur Etat.
Le conseiller à la sécurité nationale américain Jake Sullivan a assuré lundi que Washington avait rétabli avec les Palestiniens « des liens diplomatiques quasiment coupés ». Il a énuméré un soutien financier rétabli et le soutien « sans équivoque » de Washington à une solution « à deux États », palestinien et israélien.
©Afrique54.net │ Joël Godje Mana, depuis Yaoundé