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Risque d’un affrontement direct entre Moscou et Washington en Ukraine : Poutine avertit les Usa, Biden réagit et veut officiellement envoyer les troupes

Risque d’un affrontement direct entre Moscou et Washington en Ukraine : Poutine avertit les Usa, Biden réagit et veut officiellement envoyer les troupes

► L’hypothèse de l’affrontement direct entre la Russie et les États-Unis en Ukraine se consolide. Après avertissement de Moscou à Washington sur l’Ukraine. Des médias américains ont rapporté que la Maison Blanche a le projet d’envoyer officiellement des troupes américaines en Ukraine, en dépit du fait que 75% des Américains sont opposés à une telle décision. ◄

 

 

Afrique54.net- Le sénateur du Delaware Chris Koons, qui est le principal porte-parole de Joe Biden au Sénat, a brandi une exigence : que le Pentagone envoie des troupes américaines en Ukraine pour combattre les soldats russes.

« Le pays a besoin d’une conversation sur le moment où il pourrait être prêt à envoyer des troupes en Ukraine », a- t-il déclaré. « La direction du Parti démocrate veut le renversement par la force du gouvernement russe et le changement de régime en Russie. Ils le veulent depuis le jour où Hillary Clinton a perdu l’élection présidentielle de 2016. Nous le savons parce qu’ils l’ont eux-mêmes dit à de très nombreuses reprises », a souligné Tucker Carlson.

Cette sortie du sénateur américain intervient,  quelques jours après  l’avertissement de Moscou à Washington sur l’Ukraine.  Le Washington Post  qui a obtenu une copie de la note diplomatique transmise par Moscou au département d’État, daté du mardi 12 avril, a rapporté le 15 avril  la Russie a demandé aux États-Unis d’arrêter d’envoyer des armes à l’Ukraine.

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Pour Kremlin, les livraisons américaines et de l’Otan de systèmes d’armes sensibles alimentaient le conflit et pouvaient avoir des conséquences imprévisibles. Cependant, le 13 avril, Joe Biden  qui semble défier ouvertement Vladimir Poutine malgré son avertissement, a approuvé un nouveau plan de livraison d’armes à destination de l’Ukraine de 800 millions de dollars.

Peter Ricketts, ancien conseiller à la sécurité nationale du gouvernement britannique, n’a pas  pu retenir ses craintes lors de son intervention  dans les colonnes de Daily Mail.

Peter Ricketts,  a souligné  que le président russe Vladimir Poutine pourrait attaquer une base de l’OTAN pour empêcher l’approvisionnement en armes de l’Ukraine.  « Très probablement, je pense qu’ils cherchent un moyen d’empêcher ou de limiter ce flux d’armes vers l’Ukraine en soutien aux forces armées ukrainiennes. » a-t-il avant de déclarer : « On pourrait donc assister à des attaques contre des convois ou des avions livrant des armes depuis l’ouest.  En dernier recours, peut-être une sorte d’attaque de missile sur la base de l’OTAN, où des armes étaient en cours de préparation pour l’Ukraine.  Et cela posera certainement un véritable dilemme aux pays de l’OTAN ».

L’Otan dont les soldats comme ceux d’Azov  se sont retrouvés bloqués ensemble à Marioupol. Situation qui a suscité des questions «inconfortables»  de Willy Wimmer, homme politique et correspondant pour le journal allemand World Economy, au gouvernement de l’Union européenne.

En effet, Willy Wimmer a saisi l’occasion après que la BBC a publié un article admettant qu’il y avait des soldats britanniques, avec les nazis d’Azov, parmi les personnes encerclées dans l’usine Azovstal de Marioupol.

«Qu’est-ce qu’ils faisaient là ? » « Si des soldats sont présents, les commandants de l’Otan doivent y être aussi. Et si c’est le cas, pourquoi les soldats de l’Otan aident-ils les nazis, les héritiers des punisseurs d’Hitler? Et qu’en pense le gouvernement de l’Union européenne? »

«Pourquoi est-ce seulement maintenant, et non il y a trois semaines, que l’on en parle?» « Est-il vrai que pendant tout ce temps, l’Union européenne a secrètement essayé d’évacuer des consultants nazis de haut rang par hélicoptères et bateaux, sans succès ? » Voilà autant de d’interrogations auxquelles  le gouvernement de l’Union européenne comme Londres n’a apporté d’éléments de réponse ni de démenti.

 

© Afrique54.net – Marcien Essimi, depuis Yaoundé

 

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