►►La préservation du patrimoine figure parmi les priorités de l’UNESCO et la Chine est l’un des pays ayant le plus grand nombre de sites de patrimoine culturel inscrits au monde. Les deux parties « vont travailler ensemble dans tous les domaines de l’organisation », a indiqué Khaled El-Enany, unique candidat à la direction de l’UNESCO, lors d’un entretien accordé récemment à Xinhua.
PARIS-La préservation du patrimoine figure parmi les priorités de l’UNESCO et la Chine est l’un des pays ayant le plus grand nombre de sites de patrimoine culturel inscrits au monde. Les deux parties « vont travailler ensemble dans tous les domaines de l’organisation », a indiqué Khaled El-Enany, unique candidat à la direction de l’UNESCO, lors d’un entretien accordé récemment à Xinhua.
Ancien ministre égyptien du Tourisme et des Antiquités, M. El-Enany a été proposé au poste de directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) lors de la 222e session de son Conseil exécutif, tenue le 6 octobre à Paris. Conformément aux règles de l’organisation, sa proposition sera soumise pour approbation à la Conférence générale de l’UNESCO, prévue le 6 novembre prochain à Samarcande, en Ouzbékistan.
« La Chine est un grand pays, c’est un grand partenaire de l’UNESCO. Je l’ai visitée plusieurs fois et j’étais très bien accueilli », a-t-il souligné. Le monde a besoin de l’Initiative pour la civilisation mondiale proposée par la Chine, le monde a besoin de toute initiative pour rapprocher les peuples, pour promouvoir le dialogue entre civilisations, pour combattre les discours de haine, l’ignorance d’autrui et le suprémacisme, a-t-il indiqué.
Né en 1971, M. El-Enany est professeur d’égyptologie à l’université de Helwan, en Egypte, où il enseigne depuis plus de trente ans. S’il est élu, il deviendra le premier directeur général de l’UNESCO issu du monde arabe et le deuxième Africain depuis la création de l’organisation il y a 80 ans.
Cette élection envoie, selon lui, un signal positif d’un multilatéralisme en mouvement. Depuis plusieurs années, observe-t-il, les pays dits du Sud participent de plus en plus activement aux mécanismes de gouvernance mondiale. Dans un contexte de repli du multilatéralisme, il y voit « un signe d’espoir ».
Pour l’avenir, M. El-Enany estime que l’organisation onusienne, qui s’apprête à fêter ses 80 ans, doit se moderniser. « L’UNESCO a besoin d’être plus rapide, plus proche des gens, moins bureaucratique et de s’adapter à l’avenir », a-t-il envisagé, en précisant que cela suppose une équipe cohérente et solide croyant aux valeurs de l’UNESCO, des ressources financières diversifiées et accrues grâce à des mécanismes de financement innovants, ainsi qu’une vision partagée construite par « toute la famille UNESCO ».
« C’est cette approche pragmatique, fondée sur l’écoute, la coopération et la solidarité, que je souhaite incarner : une UNESCO au service de tous, enracinée dans les réalités de terrain, mais guidée par une vision universelle », a-t-il conclu.
By Xinhua


