►►Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaei, a condamné samedi la récente décision des Etats-Unis de sanctionner des juges de la Cour pénale internationale (CPI).
TEHERAN- Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaei, a condamné samedi la récente décision des Etats-Unis de sanctionner des juges de la Cour pénale internationale (CPI), estimant que la politique étrangère américaine était tombée « encore plus bas ».
M. Baghaei a réagi sur le réseau social X à l’annonce de sanctions par le gouvernement américain à l’encontre de quatre magistrates de la CPI jeudi. Ces sanctions ont été décidées en représailles après que la CPI a émis un mandat d’arrêt visant le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, ainsi qu’en raison d’une décision précédente d’ouvrir une enquête sur des crimes de guerre présumés perpétrés par des soldats américains en Afghanistan.
Le porte-parole a affirmé que le gouvernement américain, en décidant de « sanctionner et harceler des juges et des employés de la CPI parce qu’ils s’acquittent de leur mandat judiciaire, est tombé encore plus bas, même pour un système qui est déjà trop habitué à faire valoir sa politique étrangère par la coercition et l’intimidation ».
Il a ajouté que les Etats-Unis continuaient d’abuser de leur pouvoir, faisant le lien avec le vote de Washington de mercredi à l’encontre d’une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies qui avait pour objectif de faire cesser le « génocide » à Gaza.
M. Baghaei a souligné qu’avec ces sanctions contre les juges de la CPI, les Etats-Unis étaient devenus les « complices les plus durables et persistants » des « crimes israéliens à Gaza ».
Il a exhorté la communauté internationale à s’opposer à une telle « barbarie qui perturbe l’intégralité du tissu du droit international et qui déstabilise les principes fondamentaux de l’humanité ».
Selon un communiqué du secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, Washington a sanctionné la juge ougandaise Solomy Balungi Bossa, la juge péruvienne Luz del Carmen Ibañez Carranza, la juge béninoise Reine Adélaïde Sophie Alapini Ganzou et la juge slovène Beti Hohler.
By Xinhua