►►La capitale tunisienne a accueilli une conférence préparatoire au dialogue inter-libyen, placée sous le signe « Vers un Etat de droit et des institutions ».
TUNIS– La capitale tunisienne a accueilli une conférence préparatoire au dialogue inter-libyen, placée sous le signe « Vers un Etat de droit et des institutions », à l’initiative du Centre international d’études sécuritaires et militaires (Ciessm) et en coopération avec l’équipe libyenne de dialogue politique et de réconciliation, avec la participation du secrétaire général du dialogue politique national inter-libyen, Shaaban Faraj Ben Nasser, et Badra Gaaloul, présidente du Ciessm.
La conférence a regroupé notamment les membres du groupe du dialogue libyen, des représentants des différentes régions libyennes, des personnalités nationales, des composantes de la société civile, des politiciens et des experts en droits constitutionnel.
« Toutes les entités politiques actuelles, qui étaient parmi les principales causes de toutes les souffrances du peuple libyen et de la dégradation de la situation actuelle, sont considérées comme inactives, illégitimes et périmées », peut-on lire dans l’article 1 de la « Déclaration de Tunis » de cette conférence, une feuille de route de dix dispositions, qui a été transmise jeudi à Xinhua par le Ciessm.
Les participants ont également réclamé le démarrage d’un « Processus de réforme global » fondé sur une décision nationale libyenne souveraine sans aucune intervention étrangère, et qui veillera en priorité à mettre en place un gouvernement de gestion des affaires courantes pour un mandat provisoire de 12 à 18 mois.
D’après l’article 3 de ladite feuille de route, le peuple libyen procédera à un référendum sur le nouveau régime politique et la nature de l’Etat, en faisant recours à une instance indépendante d’élections, et ce, dans un délai de 60 jours. Après quoi, une commission de rédaction d’une nouvelle Constitution libyenne sera installée et devra finaliser sa mission en 90 jours.
L’article 6 stipule que la porte sera ouverte aux candidatures à la présidentielle et aux législatives dans un délai de 60 jours à partir de l’approbation de la nouvelle Constitution.
Quant au volet sécuritaire, la déclaration indique dans son article 8 que l’institution militaire libyenne sera unifiée sous la bannière d’un pouvoir civil légitime. De plus, toute présence sécuritaire ou militaire étrangère sur le territoire libyen sera interdite.
By Xinhua