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Sécurité en zones rurales au Cameroun – Les autorités traditionnelles de la Mefou et Mfamba outillées

Sécurité en zones rurales au Cameroun – Les autorités traditionnelles du département de la Mefou et Mfamba outillées

►► Du fait de sa proximité avec Yaoundé, siège des institutions, le Département de la Mefou et Afamba exposé à l’insécurité. Le prix du kilogramme de cacao à 5000frs CFA n’est pas de nature à instaurer la sérénité dans l’arrière-pays.

 

 

Afrique Thématique Ι On observe un phénomène curieux d’exode urbain, surtout des bandes de malfrats. Ce qui, dans le cas spécifique de la Mefou et Afamba, est agravé par l’occupation domaniale des populations venues d’ailleurs et même des autres pays africains.

Ces mixages non maîtrisées peuvent cacher bien de mauvaises surprises. C’est donc ce qui a imposé au Président de l’Association des chefs traditionnels du département de la Mefou et Afamba, SM Joseph Assogo Nana, d’organiser un atelier de sensibilisation et de renforcement des capacités des autorités traditionnelles sur la mise sur pied des Comités de Vigilance.

Les observateurs diraient que les fruits ont tenu la promesse des fleurs. Le projet conduit les représentants de la Mefou et Afamba à la commission régionale a reçu un écho favorable aux yeux de l’Administration Territoriale. Ce qui explique l’implication personnelle du Préfet. En avale, les chefs sont sortis dans leur quasi-totalité pour prendre part à ces travaux.

 

 

 Les travaux

Ils ont reposé sur six thèmes développés par des personnes ressources donc tous sont des autorités du maintien de l’ordre. Les échanges fort enrichissants ont emmené les panélistes à apporter des explications aux nombreuses questions posées. Il s’est agi de la maîtrise, par identification, des effectifs des populations dites allogènes. Tâche laborieuse qui requiert une parfaite synergie des autorités traditionnelles, du maintien de l’ordre et administratives.

 

 

Cependant, il ne faut pas s’y méprendre. Un Comité de Vigilance ne saurait se substituer à la Police ou la Gendarmerie. Il est placé sous l’autorité d’un Chef de village ou de quartier qui est lui-même auxiliaire de l’administration. C’est le contexte qui justifie leur mise sur pied.

Ailleurs au Cameroun, les Comités de Vigilance ont démontré tout le bien qu’on a attendu d’eux. La nation leur sait être reconnaissante. C’est l’espoir que nourrit le promoteur, SM Joseph Assogo Nana, membre du Conseil Régional. Cette initiative, dont la première séance a eu lieu ce 17 septembre à Mfou, se poursuivra dans d’autres Arrondissements du Département de la Mefou et Afamba.

 


Par Cyprien NKOA, AFRIQUE THÉMATIQUE

 

 

 

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