Recherche scientifique et état civil : La France et le Cameroun signent deux conventions
► La Directrice Générale de l’Agence Française de Développement (AFD) Virginie Dago et le Ministre camerounais de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire Alamine Ousmane Mey ont signé les deux conventions, le 09 juin 2023 à Yaoundé.
Afrique54.net | Ces conventions ont une valeur de 4,6 milliards FCFA. Il s’agit de deux conventions d’affectation du troisième Contrat de Désendettement et de Développement (C2D). « La première convention d’un montant de 3,8 millions d’euros est destinée au Projet de Construction d’un Centre de Recherche en Bio Géoscience de l’Environnement, » indique le Ministre de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT).
« La deuxième convention, d’une valeur de 3,5 millions d’euros concerne le Projet de Renforcement de l’Etat Civil dans la Région de l’Ouest et Reconstruction des Droits (RECORD), » poursuit le MINEPAT Alamine Ousmane Mey. Il souligne que la signature des conventions de financement vient en appui aux efforts de relance économique déployés par le gouvernement camerounais.
Primo, ce projet permettra d’augmenter le volume, la qualité et la visibilité des projets de recherche en biogéosciences de l’environnement au Cameroun et en Afrique Centrale. Secundo, de renforcer l’écosystème de recherche en biogéosciences à travers la mise à disposition des moyens financiers, techniques et humains adaptés aux enjeux. Tertio, de favoriser les échanges et la mise en réseau entre les chercheurs en biogéosciences de l’environnement en Afrique Centrale.
En ce qui concerne le RECORD, il est question d’améliorer la production des actes d’état civil, leur enregistrement et leur fiabilité par un renforcement du système d’état civil. Il permettra également aux populations d’avoir une meilleure connaissance des droits civils.
« De manière spécifique, ce projet vise notamment l’amélioration de l’offre, la qualité et la sécurisation du service public de l’état civil ; le renforcement de la demande d’actes d’état civil par la population grâce à des opérations de sensibilisation et de communication adaptées et sensibles au genre, et le renforcement de la coordination des acteurs de l’état civil au niveau central et territorial pour une meilleure efficacité de l’action publique, » conclut Ousmane Mey.
© Afrique54.net | Lucien Embom