►►« Le Sommet mondial des femmes 2025 est crucial pour maintenir l’attention accordée de la communauté internationale aux discussions et à l’agenda sur l’égalité des sexes », a déclaré mardi Thorbjorg Sigridur Gunnlaugsdottir, ministre islandaise de la Justice, lors d’un entretien accordé à Xinhua.
BEIJING-« Il est très important que les pays travaillent ensemble. Le Sommet mondial des femmes 2025 est crucial pour maintenir l’attention accordée de la communauté internationale aux discussions et à l’agenda sur l’égalité des sexes », a déclaré mardi Thorbjorg Sigridur Gunnlaugsdottir, ministre islandaise de la Justice, lors d’un entretien accordé à Xinhua.
En tant que participante au Sommet mondial des femmes 2025 qui vient de s’achever à Beijing, Thorbjorg Sigridur Gunnlaugsdottir a estimé que « la conférence a transmis un message unifié : la plupart des dirigeants se sont exprimés de manière harmonieuse et synchronisée sur l’importance de l’égalité des sexes, qui mérite notre attention, et cette attention doit être suivie d’actions ».
« Les différents pays sont confrontés à des problèmes distincts, mais les thèmes centraux sont toujours les mêmes : le droit à l’éducation, l’indépendance économique et l’autonomie dans sa propre vie », a-t-elle observé.
Thorbjorg Sigridur Gunnlaugsdottir a salué les efforts de la Chine pour promouvoir l’égalité des sexes, soulignant que la coopération internationale et le partage d’expériences sont essentiels.
Lors de la conférence, la Chine a annoncé une série d’initiatives importantes, notamment une nouvelle contribution de dix millions de dollars à l’ONU Femmes au cours des cinq prochaines années. Thorbjorg Sigridur Gunnlaugsdottir a noté que ces mesures « témoignaient d’un soutien sincère à l’égalité des sexes », ajoutant que le soutien de la Chine était « vraiment encourageant ».
Revenant sur le quatrième Sommet mondial des femmes qui s’était tenu à Beijing il y a 30 ans, Thorbjorg Sigridur Gunnlaugsdottir a rappelé que le message « les droits des femmes sont des droits humains » a guidé son parcours professionnel depuis qu’elle a commencé sa carrière dans le domaine des droits de l’homme, devenant avocate puis procureure.
« Mon expérience dans le système pénal m’a aidée à comprendre plus profondément qu’en Islande, où nous mettons l’accent sur l’égalité des sexes, il reste encore du travail à faire », en particulier en ce qui concerne les expériences différentes des hommes et des femmes dans les cas de violence, a-t-elle témoigné.
Notant qu’il n’existe pas de solution unique pour parvenir à l’égalité des sexes, la ministre a souligné que garantir l’égalité des chances grâce à l’éducation dès le plus jeune âge et intégrer la perspective des genres à toutes les étapes de l’élaboration des politiques sont essentiels pour obtenir des progrès durables.
« L’histoire nous enseigne que l’égalité n’est pas le résultat naturel. Grâce à l’éducation, à l’indépendance économique et à la croyance en l’égalité, elle est réalisable », a-t-elle recommandé.
Elle a également adressé un message aux jeunes filles qui aspirent à entrer dans le droit ou la fonction publique, les encourageant à « écouter leur propre voix, croire en elles-mêmes et suivre la voie qu’elles souhaitent vraiment emprunter », affirmant que la confiance et la croyance en soi les guideront dans la bonne direction.
By Xinhua



