►►Selon la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), le gouvernement camerounais lancera le 26 mai 2025, la recherche des financements agréés comme spécialistes en valeur trésor sur le marché sous-régional des titres publics.
Afrique54.net‹L’objectif recherché est d’obtenir 70 milliards FCFA, au moyen d’émissions de Bons et d’Obligations du Trésor Assimilables (BTA et OTA).
Les BTA et OTA
En effet, les Bons du Trésor Assimilable (BTA), sont principalement des instruments d’emprunt à court terme, de 13, 26 et 52 semaines. Ce sont des titres de créance qui viennent répondre à un besoin de Trésorerie de la part de l’Etat.
Les Obligations du Trésor Assimilables (OTA), sont des titres de créance à moyen et long terme, à capital fixe, émis avec échéance pouvant aller de 02 à 10 ans voir plus. C’est ce qui constitue l’une des différences entre un bon et une obligation du Trésor. Toutefois, l’investisseur d’une obligation de l’Etat n’est pas obligé d’attendre jusqu’à l’échéance pour percevoir le principal, car il est possible de revendre ces titres sur le marché secondaire. Il s’agit d’un investissement permettant de contribuer au financement du budget de l’Etat.
Deux émissions de BTA de 26 et 52 semaines de maturité
De ce fait, dans le détail à travers deux émissions de BTA de 26 et 52 semaines de maturité, le Trésor public camerounais espère obtenir des investisseurs une enveloppe de 40 milliards FCFA à raison de 20 milliards pour chacune des émissions. Le même jour, le trésor camerounais émettra des OTA à 5 ans de maturité, rémunérées à 6,75% pour pouvoir lever 30 milliards FCFA.
Les pays de la zone CEMAC en plein cafouillage
Ces trois opérations sont annoncées après une semaine plutôt reluisante pour le Cameroun sur le marché des titres publics. Un marché organisé par la Banque des Etats de l’Afrique Centrale, notamment le Cameroun, le Congo, le Gabon, la RCA, et le Tchad.
Cependant, d’après les données publiées par la BEAC, l’enveloppe aurait pu être plus importante, si la locomotive économique de la CEMAC n’avait pas encore mis l’accent sur les taux d’intérêts relativement bas.
Le marché des titres publics de la BEAC est devenu l’un des principaux pourvoyeurs de financements à l’Etat du Cameroun et ce depuis sa création depuis 2011.
© Afrique54.net │Adèle Ngaba