Joe, ne trompez pas votre âge, il est temps de renoncer !
Editorial de Marcien Essimi
Les USA, ce grand pays qui fait rêver, ne mérite pas d’avoir à sa tête un dirigeant qui semble manifester, en attendant le test d’intelligence réclamé, un déclin progressif de ses fonctions cognitives, notamment sa mémoire, son attention, son langage, sa perception, son orientation spatiale et son capacité à résoudre des problèmes et à effectuer des tâches quotidiennes.
Un homme frappé par le poids de l’âge, sur fond de soucis de santé, ne peut pas être à la hauteur du poids du pouvoir. Cela s’est vérifié lors du débat télévisé entre Biden et Trump.
Un débat au cours duquel, des millions de téléspectateurs ont été face aux images désagréables, décevantes et honteuses d’un Joe croulant et abimé par le poids du pouvoir face à un Donald à la forme physique, visiblement acceptable..
Mais Joe, commandant de bord américain, ne veut pas lâcher prise. D’ailleurs sa campagne lui a permis de récolter un pactole de 14 millions de dollars, le lendemain du débat politique avec Donald Trump.
Ce débat aux clichés pitoyables a suscité l’indignation dans le camp des démocrates déçus. Côté républicains, des railleries.
Au Kremlin, regarder le débat n’était « pas un événement à » l’«ordre du jour », selon à Peskov, porte-parole de Poutine qui a réagi à une question de l’attaché de presse : « Je ne pense pas qu’on puisse s’attendre à ce que le président russe puisse régler un réveil, se réveiller le matin et regarder le débat. »
David Sachs, milliardaire américain émet des doutes sur la capacité de u président sortant à remplir ses fonctions lorsqu’il déclare : « Si Biden ne peut pas gérer le débat, comment peut-il gérer la situation de politique étrangère la plus dangereuse depuis la crise des missiles de Cuba ? Il est temps de prendre du recul ».
Ce cuisant fiasco de Biden a créé une panique générale. Il n’a pas laissé les médias indifférents. New York Times appelle Joe à renoncer à la course électorale. En effet, le comité de rédaction du journal américain a été clair : « Dans l’état actuel des choses, le président est impliqué dans une aventure téméraire. Il existe des dirigeants du Parti démocrate mieux équipés pour présenter des alternatives claires, convaincantes et vigoureuses à une seconde présidence Trump ».
C’était très triste. On a vu un président marmonner et bégayer. Un président confondre à maintes reprises « milliards » et « millions ». Quand Joe ne parlait pas, Biden restait longtemps figé, la bouche ouverte et les yeux hagards. Images horribles qui peuvent donner raison à Trump qui a demandé à son interlocuteur « de passer un test d’intelligence ». Images qui n’ont pas effrayé le porte-parole de la campagne Biden, Seth Shuster qui, cité par le journal américain Hill, a déclaré après le débat : « Bien sûr, il (Biden) ne part pas ».
Et pour obtenir son départ, Biden qui se sent « humilié » après le débat avec Trump , nos confrères de Axios propose une voie. « La seule façon pour le président Biden de démissionner malgré l’échec de son débat est si le même petit groupe de personnes dévouées qui ont contribué à propulser sa nomination décide soudainement – et de manière choquante – qu’il est temps pour lui de partir », soulignent-ils. Ils dévoilent les figures de ce « petit groupe » qui sont entre autres son épouse Jill Biden, sa sœur cadette Valérie Biden et Ted Kaufman, 85 ans, ami de longue date et conseiller permanent du dirigeant américain.
Joe Biden, you can not!