Management au Cameroun : Blaise Moussa et ses 365 jours à la CAMWATER
► Les 365 jours de Blaise Moussa, comme Directeur Général dégagent un style qui rappelle le management de transition.
Afrique54.net | C’est à l’issue du conseil d’administration de la Cameroon Water Utilities (CAMWATER) du 30 septembre 2022 à Douala, que Blaise Moussa a été nommé par décret présidentiel, Directeur Général de cette entreprise. Après 365 jours passés à la tête de la CAMWATER, sa méthode managériale pour sortir la tête de cette structure de l’eau a été scrutée et passée au peigne fin. En toile de fond, plusieurs éléments qui tendent à le rapprocher du management de transition.
Un management participatif
Blaise Moussa semble avoir fait du management participatif un style de vie. De la FECAFOOT où il a été Secrétaire Général en passant par la Direction des Affaires Générales du Ministère de la Fonction Publique, jusqu’à la CAMWATER, c’est la tendance qui se dégage. Ceux qui le côtoient au quotidien disent qu’il sait faire preuve d’humilité. A chaque fois, Moussa est là pour apprendre.
D’ailleurs comme on peut le voir, l’homme n’hésite pas lors des descentes sur le terrain de retrousser ses manches aux côtés de ses équipes. Tout en étant flexible, Blaise Moussa sait adapter son mode de management aux situations, mais aussi de combiner différentes approches pour atteindre ses objectifs. C’est un adepte du management participatif. Un concept faisant partie des nouvelles tendances managériales bienveillantes qui se développent depuis quelques années.
Des lauriers engrangés
Les études montrent que les styles de management les plus horizontaux remportent la palme de l’efficacité au travail. Quoi qu’il en soit, l’écoute active, la communication et la flexibilité sont des qualités indispensables à tout bon manager pour avoir des résultats. Blaise Moussa a appris très tôt de ses erreurs au Secrétariat Général de la FECAFOOT.
Depuis son arrivée à la CAMWATER, on le voit sur tous les fronts, dans l’optique de réduire la fracture entre l’accès à une eau potable de qualité et les ménages. A 49 ans, ce natif de Betaré Oya veut marquer l’histoire. En 12 mois à la CAMWATER, que de lauriers engrangés.
A son actif, près d’une dizaine de conventions paraphées. Plusieurs structures et collectivités territoriales sont en partenariat avec CAMWATER. Une dizaine de projets d’adduction en eau sont lancés et annoncés dans diverses localités. Tous dans le sens, d’apporter des réponses opportunes pour résoudre l’épineux problème d’accès à une eau potable.
LIRE AUSSI
- Cameroun : des parlementaires sollicitent le Port Autonome de Douala pour la diaspora
- Le Port Autonome de Douala et l’Institut Sous-Régional Multisectoriel de Technologie Appliquée se donnent la main
- Un grave accident de bus fait 40 morts dans le centre du Sénégal
- Le Directeur du Port Autonome de Douala recrute des pilotes
Un manager de transition
Pur produit de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM), ce fils de la région de l’Est sait que ses performances à la CAMWATER sont déterminantes pour sa carrière. Si le management de transition s’étant imposé dès les années 70, c’est la solution adaptée pour faire face à des situations de crise.
C’est dire qu’aujourd’hui, Blaise Moussa pourrait bien encore recourir à cette modalité pour redresser la CAMWATER. Certains managers de transition sont spécialisés dans la gestion des difficultés des entreprises. S’il continue sur cette lancée, le DG Moussa pourra se bomber le torse pour avoir fait partie de ces managers ayant rempli leur mission.
© Afrique54.net | Thierry Eba