Le Burkina Faso et le Mali expriment leur solidarité aux putschistes du Niger (officiel)
► Les gouvernements de transition du Burkina Faso et du Mali ont déclaré lundi soir leur soutien aux militaires nigériens qui ont renversé le président Mohamed Bazoum, tout en rejetant « les sanctions illégales, illégitimes contre le peuple et les autorités nigériens ».
Ouagadougou | Le porte-parole du gouvernement burkinabé et ministre de la Communication, Jean Emmanuel Ouédraogo, a lu lundi soir à la chaîne publique RTB une déclaration conjointe des deux pays exprimant la solidarité des gouvernements de transition du Burkina Faso et du Mali avec le peuple nigérien.
Ouédraogo a déclaré que les deux gouvernements de transition avaient appris par les médias les conclusions du sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) tenu à Abuja dimanche dernier sur la situation politique au Niger.
Il a condamné les sanctions imposées par la CEDEAO et l’UEMOA, affirmant que les deux pays rejetaient l’imposition de sanctions visant le peuple et les autorités nigériens.
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Le Burkina Faso et le Mali ont averti que toute intervention militaire au Niger s’assimilerait à une déclaration de guerre contre les deux pays et entraînerait le retrait du Burkina Faso et du Mali de la CEDEAO et l’adoption de mesures d’autodéfense en faveur des forces armées et du peuple du Niger.
Selon la déclaration, des interventions militaires au Niger auraient des « conséquences désastreuses » et pourraient déstabiliser toute la région et contribuer à l’expansion du terrorisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest.