Fête de la Jeunesse : Le Collège Privé Laïc Alberto prône la digitalisation des données sur les coutumes et traditions
► Une table ronde a été organisée le 09 février 2023 dans les locaux du Collège Privé Laïc (CPLA) à Yaoundé, en prélude à la célébration de la Fête de la jeunesse 2023.
Afrique54.net | Les interventions des panélistes ont tourné autour du thème : « Coutumes et Traditions : Un socle de la digitalisation pour un Cameroun émergent. » De l’avis de Placide Bernard Billong, la coutume se définit comme étant l’ensemble des lois et codes établis dans un groupe ou une communauté.
Pour l’enseignant et chef de département histoire géographie au Collège Privé Laïc Alberto, la tradition est un éventail de procédés et faits qui se transmettent oralement de génération en génération. Billong pense qu’il faut digitaliser les coutumes et traditions africaines, notamment celles du Cameroun. Cela peut permettre d’atteindre l’émergence à l’horizon 2035.
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L’influence des séries télévisées étrangères
Selon Robert Tchoua, enseignant d’Allemand au CPLA, il faut concilier le patrimoine culturel avec les objectifs de développement. Désigné comme Afrique en miniature, le Cameroun est un bouillon de cultures où plusieurs coutumes et traditions se côtoient.
L’influence des séries télévisées étrangères sur les jeunes camerounais, a tendance à effacer la culture du pays de Guillaume Oyono Mbia. Les coutumes et traditions sont des balises qui permettent aux peuples de s’identifier. On reconnaît chaque peuple à travers sa culture. Il est important de trouver un compromis entre la tradition et la modernité. Les deux vont de paire.
La digitalisation est une voie vers l’émergence
Adalbert Ndzeng, professeur de mathématiques au Collège Privé Laïc Alberto, croit que la digitalisation des coutumes et traditions peut aider le Cameroun à décoller. « Elle va pousser les Camerounais à prendre conscience que leur culture peut les propulser, » indique-t-il.
D’après Charles Ohoala II, enseignant de philosophie au Collège Alberto, la digitalisation est une voie vers l’émergence. C’est une opportunité à saisir pour valoriser le potentiel culturel camerounais. Au sortir de la journée culturelle, le principal du CPLA n’a pas caché son sentiment.
« Je suis satisfait de la prestation du corps enseignant et des élèves de mon établissement. Cela augure des lendemains meilleurs. Chaque année, nous organisons une journée culturelle à l’occasion de la célébration de la fête de la jeunesse. Et à chaque fois, nous vivons des merveilles. Le match des incollables, le concours des miss et masters, les intermèdes musicaux ont bien agrémenté la journée. Vraiment je suis content, » a déclaré Anselm Marie Mbida.
Historique du CPLA
Le Collège Privé Laic Alberto a été créé en 2007. Mais c’est en 2014 qu’il a commencé son aventure après plusieurs péripéties. Au lancement de notre collège, il n’y avait que le premier cycle. Trois années plus tard, nous avons ouvert le second cycle.
Petit à petit, nous faisons notre nid. Nous pensons que tôt ou tard, nous deviendrons grands. Peut importe que le temps que cela va prendre. A présent, le CPLA compte 175 élèves et 23 enseignants. Nos enseignements sont dispensés en français. Le Collège Alberto a pour fondateur Michel Ebanda Ebanda. Nous avons un cycle primaire qui dispense des cours dans les deux langues officielles.
© Afrique54.net | Lucien Embom, depuis Yaoundé