Côte d’Ivoire : Les Agriculteurs miniers en guerre contre l’orpaillage clandestin
Le SYNAMCI veut mettre fin à l’orpaillage clandestin en Côte d’Ivoire 🇨🇮
► La capitale politique ivoirienne a abrité du 16 au 19 février 2022, la première édition de la Convention nationale des acteurs du secteur minier, membres du Syndicat National des Agriculteurs Miniers de Côte d’Ivoire, (SYNAMCI). Au centre de cette rencontre la lutte contre l’orpaillage clandestin.
Afrique54.net – Le thème de cette convention était : « Les enjeux socio-économiques, environnementaux et sécuritaires de l’exercice légal de l’orpaillage en Côte d’Ivoire : De la clandestinité à la légalité ». Cette convention était placée sous le haut parrainage du ministre des Mines, du pétrole et de l’Énergie Thomas Camara. Elle a réuni les délégués départementaux et régionaux dudit syndicat ainsi que des représentants des structures étatiques en charge du secteur minier.
L’objectif recherché visait la fin d’une part l’orpaillage illégal en Côte d’Ivoire d’une part et d’autre part favoriser l’adoption de meilleures conditions légales et structurelles, pour l’essor de l’orpaillage artisanal et semi-industriel légaux.
« On souhaiterait que l’Etat valide les textes du document qui porte sur l’utilisation des espaces dans le secteur de l’artisanat et du semi-industriel. Ce document oblige l’orpailleur à se conformer aux règles de légalisation. Si les textes sont adoptés, il n’y aura plus d’orpaillage clandestin. Et, chaque acteur va payer équitablement ses impôts », a indiqué Idrissa Fanny, le président du SYNAMCI qui a invité l’Etat ivoirien à être regardant sur ces points importants.
Pour sa part George Ahoba, le représentant de Thomas Camara, ministre des Mines, du pétrole et de l’Énergie, a estimé que les orpailleurs sont engagés dans l’optique de rendre formelle cette activité. « J’ai eu une meilleure connaissance des textes et de ce que les membres du SYNAMCI attendent de l’Etat. C’est à partir des textes que nous travaillons. Nous allons continuer de les épauler », a affirmé George Ahoba.
Notons qu’il y a environ 500.000 personnes qui vivent de l’exploitation de l’or en Côte d’Ivoire où on dénombre près de 23 400 orpailleurs clandestins.
© Afrique54.net | Stéphane Béti | Côte d’Ivoire
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