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Enfance en péril : Le Cameroun parmi les pays africains qui violent le plus les droits des enfants

Enfance en péril : Le Cameroun parmi les pays africains qui violent le plus les droits des enfants

Dans un communiqué qui date du 31 décembre 2021, l’UNICEF fait un état des violations des droits des enfants dans le monde. Le Cameroun figure dans le peloton de tête des pays africains épinglés.

 

 

Afrique54.net – La crise sociopolitique dite anglophone place le Cameroun dans une situation critique concernant les violations des droits des enfants. Suivant le communiqué de l’UNICEF, le Cameroun est 3ème parmi les pays d’Afrique qui violent les droits des enfants. Le pays occupe cette position pareillement au pays du Bassin du Lac Tchad que sont le Niger, le Nigéria et le Tchad.

Le Cameroun se retrouve particulièrement dans cette posture du fait d’un certain nombre d’exactions. Il s’agit des cas d’enlèvements vérifiés, des violences physiques et psychologiques ainsi que des assassinats sommaires des belligérants. Surtout dans le cadre des revendications  sécessionnistes dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest (NOSO).

Transgressions regrettables, dégradation croissante

Selon l’UNICEF, l’on compte au moins 6 principales violations graves et manifestes dans le monde par les exactions des belligérants. Ainsi les enfants subissent les meurtres, les mutilations, les recrutements et l’utilisation comme soldats, les violences sexuelles. Il en est de même pour « les attaques contre les écoles et hôpitaux ». C’est sans oublier « les enlèvements d’enfants et le refus de laisser les enfants accéder à l’aide humanitaire ».

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La situation va se dégradant davantage, selon que les hostilités perdurent dans le temps. Aussi, précise Henrietta Fore, la Directrice générale de l’UNICEF « les années se suivent et les parties belligérantes continuent d’afficher le plus profond mépris pour les droits et le bien-être des enfants ».

De la source des violences à l’obligation de protection

Ces mépris, faut-il le noter, causent le décès d’un enfant de 12 ans et un autre de 16 ans blessé le 6 juin 2021. Ce, à la suite d’attaques contre un centre religieux à Mamfé. Le 24 novembre 2021, c’est 3 élèves et une enseignante qu’exécute un groupe armé au Lycée d’Ekondo Titi. Toutes ces localités sont dans la région du Sud-ouest.

Vu la situation dramatique, l’UNICEF estime « qu’un million d’enfants camerounais ont besoin d’être protégés contre la violence ». Les différents belligérants sont ainsi conviés à prendre des mesures concrètes pour la protection des enfants. C’est notamment d’empêcher la survenue des violations graves, libérer les enfants des forces et groupes armés. Mais aussi, « protéger les enfants contre les violences sexuelles et stopper les attaques contre les hôpitaux et écoles ».

 

By Afrique54.net –  Eric Martial NDJOMO E.

 

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