Etude : Les Camerounais consacrent 34 % de leur revenu annuel pour les fêtes de fin d’année
Selon une étude réalisée par WorldRemit , une entreprise leader dans le domaine des paiements internationaux, plusieurs pays consacrent plus de 50% de leur revenu mensuel à Noël. Cette étude qui détermine le coût réel lié aux festivités de Noël dans 14 pays, met en évidence les coûts moyens des repas, décorations et cadeaux traditionnels de Noël, par foyer. Les Camerounais arrivent en deuxième position de cette étude, dépensant 410 % de leur revenu mensuel et plus d’un tiers (34 %) de leur revenu annuel pour les fêtes de fin d’année.
Afrique54.net – C’est bientôt les fêtes de fin d’année ! Dans le monde entier, les familles élaborent des programmes pour célébrer ces fêtes dans le respect des traditions uniques, avec des repas uniques, des cadeaux et plus encore.
Six pays ont fait l’objet d’analyse – le Cameroun, le Nigeria, le Rwanda, le Mexique, le Liban, les Philippines – ceux-ci consacrent 100 % ou plus de leur revenu mensuel aux dépenses relatives aux fêtes de Noël
Dans le cadre de cette période passionnante, WorldRemit a mené une étude1 pour déterminer le coût réel lié aux festivités de Noël dans 14 pays. L’étude met en évidence les coûts moyens par foyer, des repas, décorations et cadeaux traditionnels de Noël.
Sur les 14 pays concernés, les données montrent que les Rwandais sont les plus touchés par la disparité entre le revenu moyen des ménages et le coût des fêtes, dépensant 708 % de leur revenu mensuel et près de 60 % de leur revenu annuel pour les fêtes. Les Camerounais arrivent en deuxième position, dépensant 410 % de leur revenu mensuel et plus d’un tiers (34 %) de leur revenu annuel pour les fêtes de fin d’année.
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Quant aux Philippins, ils consacrent 257 % de leur revenu mensuel à cette fête. Dans la région, les célébrations de Noël commencent en septembre et se prolongent jusqu’en janvier, ce qui fait qu’il est difficile pour de nombreuses familles d’assumer les coûts de base de Noël. Sans les transferts de fonds vers des pays comme les Philippines, il serait presque impossible de fêter Noël.
Plus de 244 millions de personnes sont répertoriées comme immigrants dans le monde et représentent des pourcentages importants de la population dans des pays comme les États-Unis (14,4 % de la population totale)2, le Royaume-Uni (9 %)3, l’Australie (30 %)4 et le Canada (21,5 %).5
Pendant les fêtes, les expatriés et les travailleurs étrangers sont souvent dans l’impossibilité de célébrer en personne avec leur famille et doivent travailler pour subvenir non seulement à leurs besoins, mais aussi à ceux de leur famille et de leur communauté.
Noël est l’une des principales raisons pour lesquelles les expatriés et les migrants envoient de l’argent dans leur pays d’origine. En raison du coût élevé des articles saisonniers convoités, de la nourriture, et de l’impact global du COVID sur la chaîne d’approvisionnement et l’inflation, il est vital pour les expéditeurs de fonds de pouvoir soutenir ceux qui leur sont chers en aidant à faire de Noël une réalité pour leurs proches.6
Par exemple, sur les 14 pays concernés qui reçoivent habituellement des transferts de fonds, 10 ont consacré plus de 50 % du revenu mensuel de leur ménage aux fêtes. Une fête qui serait impossible sans les transferts de fonds, la saison du don devient vitale, alors que les plus grands marchés d’envoi du monde ne dépensent généralement que moins de 3 % de leur revenu annuel pour la fête.
Avec AMA