Chronique de  Feumba Samen : NOSO, le MRC revient

Chronique de Feumba Samen : NOSO, le MRC revient

OPINION. D’un côté, des crimes, des assassinats, des meurtres et des mutilations. De l’autre, des tortures. A la sentence, la balance des media-du-crime, le curseur des ONGs-terroristes, et le dard-empoisonné du MRC-BAS et du SDF, de petits-partis politiques en voie d’extinction, ont toujours penché en faveur des criminels contre leurs victimes.

La torture(?) de Ndu. Une autre preuve. Ces nécromanciens-politiques sont ressortis de leur cercueil comme des diablotins pour une fois encore prendre le mauvais parti. Défendre les criminels contre les Forces de Défense et Sécurité (FDS).

Humanistes(?) de la 25^e heure

Quelques coups avec le plat de la machette sur le plat du pied de Jean Fai Fungong, un ‘indic(?)’ des terroristes ont réveillé l’humanisme(?) des vampires. Ces bien-pensants ont clamé pour leurs patrons tapis en Occident, Oh! combien cet acte était affreux et abominable.

Quelques jours avant, des femmes, mères de famille, ont été dénudées, violées, fouettées avec des lanières en cuir, des branchages et le plat des machettes. Les jupitériens qui sont capables de voir sans appareil optique spécial une bavure policière ou militaire sur Mars, ont fermé leur clapet face à cette barbarie faites aux femmes.

L’acte mis en cause par ces humanistes(?) de la 25^e heure n’est qu’un bout de gâteau moelleux comparé à la cruauté des terroristes-sécessionnistes qui se résume aux viols, mutilations, et égorgements. L’un des cas récents c’est l’assassinat de Fuazisong, Forncheleh, et Forlesueh.

‘Ces autorités traditionnelles avaient été kidnappées dans la nuit du 13 au 14 Février 2021 à Esoata, Arrondissement de Fontem, Département du Lebialem, par des terroristes commandés par Oliver Lekeaka, alias Field Marshall. Traînés dans un marché, humiliés, ils avaient été sommairement exécutés. Les corps jetés dans une rivière qui sépare le Koupé Manengouba et Lebialem.’ Avait succinctement expliqué Williams Ekema, Préfet du Lebialem à la CRTV. Pas un seul mot de condamnation des humanistes(?) du MRC-BAS/SDF. Pas étonnant. Ils célèbrent les crimes de ce registre et défendent leurs promoteurs.

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Laissés-pour-compte

Fai Fungong subissait les conséquences de la traitrise de ceux qui ne dénoncent pas les terroristes alors qu’ils savent où ils se cachent. Leur donnent des info qui font des orphelins, des veuves, et des mutilés. L’Inspecteur de Police N^o 2 Mfee Mindjom Christian Robert est l’une de leurs victimes.

En service au poste de police de la Branche Spéciale de Santa, il avait été kidnappé le 9 Février 2021 dans sa résidence à Ntarikon-Bamenda 2 par des terroristes-Ambazoniens. Son corps sans vie, ligoté, dénudé et mutilé, avait été retrouvé plus tard. Il avait déféqué sur lui. Signe que les sévices subis n’étaient pas que des coups de plat d’une machette au plat des pieds.

Le 15 Février, le Capitaine du BIR Ebgme est abattu à Bameda d’une balle terroriste logée dans la tête. Les vautours-canibalistes qui jouissent à la vue d’un cadavre du FDS n’ont pas soulevé ce cas. Il faut plaire à ceux qui tiennent le cordon de la bourse. Pourtant, ces jeunes officiers comme d’autres avant eux et sûrement après, sont morts pour que des traîtres, des ‘anti-modèles’ jouissent de leur famille et de leur business en toute sécurité. Et pondre des communiqués incendiaires contre les FDS pour exister et satisfaire leurs engagements vis-à-vis de ses maîtres occidentaux.

S’agiter pour le compte du maître

Dans le sien, le MRC-BAS ‘condamne avec la dernière énergie ces actes qui ternissent l’image des FDS et plus largement celle de leur pays.’ Leur ‘pays!’ ‘Le Cameroun qu’ils ont mis aux enchères pour accéder à la présidence,’ peut-on se demander. Plus drôle, le MRC-BAS ‘demande que les auteurs de ces actes criminels soient jugés et condamnés suivant la loi, et la victime prise en charge par l’Etat.’

Pourtant, ces insignifiants sur l’échiquier politique Camerounais, n’ont pas eu la même approche dans des situations plus graves. Toutes relatives à la décapitation des Camerounais—Florence Ayafor, décapitée le 29 Septembre 2019 après avoir été violée, trainée nue sur de la latérite rouge, les fesses en lambeaux. Confort, décapitée dans la rue à Muyuka, le 11 Août 2020. Seta Kevin, infirmier-militaire du BIR kidnappé le 21 Décembre 2019 vers Nchobo et décapité à Mbengwi le 23 Décembre 2019. Vondou Olivier, enseignant à Government Bilingual High school (GBHS) de Nitop Bamenda, décapité et la tête jetée à Mobile Nkwen, le 21 Mai 2019. Adam Assana, gendarme, décapité, démembré et découpé en 17 morceaux le 24 Avril 2019, un pieu enfoncé dans la bouche. Liste non-exhaustive.

Le discours du MRC-BAS et SDF conjugué au clairon des media-terroriste en rapport avec la barbarie des terroristes-Amba consistait non pas à rendre justice aux victimes et leur famille. Mais à dérouler un tapis rouge aux criminels Mark Bara, alias Bareta (Belgique), Ayaba Cho Lucas (Norvège), Shey Kaavi Wo Melim (Autriche), Tapang Ivo Tanku, Akwanga Ebenezer, Dereck Mbongo, Nsoh Nkem Foncha, Chris Anu, et Yinkfu Nsangong (tous les six aux Etats Unis), Akoson Pauline Diale et Akoson Raymond (tous les deux le Nigéria). Et les inviter à la table du dialogue.

Vidéo mal lue

Dans la vidéo incriminée, un soldat a dit cette phrase. ‘Les gars ci manœuvrent nos camarades. Ils nous tuent hein. Les gens-ci quand ils prennent un camarade, c’est la magie. Je te jure.’  Ces mots anodins mais pleins de sens ont été sciemment exclus des débats afin de ne pas se demander comment ces soldats vivent leur mission d’éducation et de protection. Ou comment ils subissent la violence des terroristes. Rien dans les actes d’accusation contre ces soldats qui renseigne que l’‘indic(?),’ a fui quand il a vu les soldats se dépêcher pour le dénicher.

Tout ça, la vidéo en parle. Mais les valets-politiques de l’occident, les ONGs et media-pro-terroristes, tous en quête d’une perfusion financière ont mis cela en off. Pour s’adonner comme à leur habitude à une interprétation a minima qui n’a pas grand-chose à voir avec les événements en présence, ni du point de vue de leur dangerosité, ni du point de vue relationnel.

Le MRC-BAS et le SDF n’ont pas d’épaisseur politique. Il ne leur reste que la manipulation. Battre l’air, s’agripper sur une feuille flottante, sont pour eux un espoir de sortir de l’invisibilité politique.

Bravoure dans l’âme

La bravoure dans l’âme. La Nation au cœur. Le courage au canon. La population à l’esprit. La propagande n’affecte pas ces soldats qui ne sont plus loin de restaurer une vie quotidienne normale dans le NOSO. Leurs campagnes de sécurisation pour arrêter le harassement des populations sont tangibles. Ils mènent dans ces Régions leurs actions de neutralisation de l’ennemi empreintes de pédagogie afin de sortir du cul-de-sac du NOSO sans guerre.

Stratégie pour réduire au maximum le coût humain en vie, dépressions, épuisement professionnel et décrochage scolaire.

Par Feumba Samen