Liberté en Inde : Le gouvernement devrait mettre fin à la violence
► D’après Human Rights Watch, le gouvernement indien devrait mettre fin à la violence.
Afrique54.net │ L’Organisation Non Gouvernementale s’est prononcée dans sa lettre du 10 juin 2024 adressée à Narendra Modi. « Le gouvernement devrait mettre fin à la violence et à la discrimination contre les minorités religieuses et les groupes vulnérables, ainsi qu’aux violences contre les femmes et les filles. Il devrait améliorer l’accès à l’éducation, et mettre fin à l’impunité dont bénéficient souvent les forces de sécurité », a laissé entendre Human Rights Watch (HWR).
A en croire l’organisation, le gouvernement indien devrait protéger les droits des personnes handicapées, ainsi que ceux des réfugiés et des demandeurs d’asile. Il devrait adopter une politique étrangère axée sur les droits humains.
Le 9 juin, Modi a prêté serment pour la troisième fois en tant que Premier Ministre.
« Le nouveau gouvernement indien devrait adopter des politiques qui promeuvent et protègent activement les droits humains, fassent progresser l’Etat de droit, renforcent les institutions démocratiques et défendent le droit de chaque Indien à un niveau de vie adéquat, notamment en matière d’alimentation, d’éducation, de santé et de sécurité sociale », a mentionné à HRW.
Il est important de rappeler que des restrictions ont été adoptées à l’égard des minorités religieuses et d’autres populations vulnérables de l’Inde. HRW demande de mettre un terme à la répression contre la société civile et les médias.
« Le nouveau gouvernement indien devrait cesser de recourir aux lois antiterroristes et à d’autres mesures abusives qui privent les militants, les journalistes et d’autres personnes de leurs droits », a déclaré Human Rights Watch.
« Le gouvernement devrait plutôt dialoguer avec les personnes formulant des critiques, protéger la liberté d’expression et de réunion, et autoriser un espace pour la dissidence au lieu de réduire au silence les opposants », a conseillé l’ONG.
© Afrique54.net │ Lucien Embom, depuis Yaoundé