►►Le 26 octobre 2025 à Garoua, les partisans d’Issa Tchiroma ont organisé une manifestation pour revendiquer sa prétendue victoire à la Présidentielle.
Afrique54.net »La journée du dimanche 26 octobre 2025 a été particulièrement mouvementée dans le chef-lieu de la Région du Nord. Les fouilles du Président du Front pour le Salut National du Cameroun (FSNC) sont sortis en nombre en réponse au mot d’ordre lancé par ce dernier.
Ayant constaté que la manifestation présentait un risque de trouble à l’ordre public, les autorités ont fait appel aux forces de sécurité pour la disperser. « Les manifestants ont suivi un itinéraire non autorisé, ce qui a entraîné des perturbations dans la circulation et des risques pour la sécurité publique. Un attroupement s’est formé même au terrain de Djamboutou », déplore une autorité locale.
Plusieurs groupes de manifestants formés
Les manifestants se sont réunis au carrefour 8, avant se sont divisés en groupes au Carrefour stade municipal. Un groupe a pris le chemin de la résidence d’Issa Tchiroma Bakary. Un autre a marché jusqu’à la permanence du parti RDPC bifurquant par Bibémiré Porte Lycée, le Boulevard du Lamido, le Carrefour Commissariat Central et le Carrefour Brasserie. Résultats des courses, les forces de sécurité ont réussi à disloquer la marche. Et aucun incident n’a été enregistré.
Des manifestants ont foncé vers le quartier résidentiel, mais les forces de sécurité se sont constituées en obstacle.
Agitation sur d’autres fronts
Si on s’en tient aux informations de dernière heure, les partisans de Tchiroma sont franchement courroucés et continuent la lutte sur d’autres fronts. Des camionneurs ont décidé de geler leurs activités. Question pour eux de provoquer des ruptures de stock en ce qui concerne certains produits alimentaires. « Même au niveau de la viande et des marchandises, ils refusent de le faire. Ils refusent de prendre la route. Ils refusent de prendre la route. Ces types sont armés de machettes, de BH, de tout. Ils refusent de prendre la route non plus », indique une source.
Lucien Embom



