►►Entre le 1er mai et le 13 octobre 2025, 729 cas autochtones de chikungunya, répartis en 78 foyers, ainsi que treize cas isolés dont le lieu de contamination n’a pas pu être déterminé, ont été recensés en France hexagonale, a indiqué mercredi Santé publique France dans un communiqué.
PARIS-Ces infections locales concernent principalement des régions déjà touchées les années précédentes, notamment Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Corse, mais pour la première fois cette année, des cas ont également été signalés en Bourgogne-Franche-Comté et dans le Grand Est.
La multiplication des foyers ainsi que l’apparition de foyers secondaires s’expliquent par la bonne adaptation de la souche virale au moustique vecteur Aedes albopictus, ainsi que par des conditions environnementales favorables à sa prolifération. Début 2025, 81 départements sur 96 en métropole étaient déjà colonisés par ce moustique.
D’après le communiqué, la persistance de foyers actifs, notamment dans les zones touristiques du sud du pays, accroît le risque de nouveaux foyers secondaires dans d’autres régions de France.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé, le chikungunya est une maladie transmise par les moustiques, qui se traduit par des symptômes tels que fièvre, douleurs musculaires et articulaires. Dans les cas les plus graves, l’infection peut s’avérer mortelle.
