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mercredi, avril 30, 2025
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Entretien Exclusif  avec l’écrivain sénégalais Bara Seck, auteur de « Pour une insurrection des consciences africaines »

 

Entretien Exclusif  avec l’écrivain sénégalais Bara Seck, auteur de « Pour une insurrection des consciences africaines »

 

Pour une insurrection des consciences africaines : le premier essai de Bara Seck qui appelle à une révolution collective pour l’émancipation

 

►► L’actualité sociopolitique en Afrique connaît certaine dynamique dont la tendance est à la remise en question de la suprématie des puissances tutélaires, notamment la France. C’est dans ce contexte que Bara Seck, titulaire d’un Master en sciences financières et actuarielles vient de commettre son premier essai intitulé « Pour une insurrection des consciences africaines », une œuvre qui interpelle. Entretien.

 

 

« Pour une insurrection des consciences africaines », c’est votre récente œuvre littéraire, votre premier essai publié chez L’Harmattan. Un titre évocateur qui suscite la question si vous appelez à l’anarchie dans les consciences des africains ?

Réponse : Comme vous le soulignez, le titre est effectivement évocateur, voire délibérément provocateur. L’objectif est de contribuer, à notre modeste échelle, au réveil salutaire dont notre continent a grandement besoin. Ici, le terme « insurrection » doit être compris non pas comme une simple révolte ou agitation, mais comme une véritable révolution, un mouvement profond qui naît d’une prise de conscience collective et s’inscrit dans la durée.

De quoi parle donc concrètement cette œuvre de l’esprit, de votre esprit ?

Cette œuvre propose avant tout une réflexion sur les causes profondes du retard de nos pays.

Sans verser dans le nihilisme, elle encourage à dépasser la logique du bouc émissaire et de la victimisation. Certes, l’histoire, notamment l’esclavage et la colonisation, a lourdement contribué à notre situation actuelle. Toutefois, continuer à se concentrer exclusivement sur les facteurs externes nous enferme dans une posture d’impuissance.

Comme je l’explique dans le livre, les leviers sur lesquels nous avons un véritable contrôle relèvent de notre propre responsabilité. La simple dénonciation et l’indignation passive ont depuis longtemps démontré leurs limites. Il est donc impératif d’adopter une approche axée sur une responsabilisation active.

 

 

Même si nos pays ne sont pas encore au centre des décisions dans le soi-disant concert des nations, nous disposons d’une réelle marge de manœuvre pour affirmer notre souveraineté. Cela passe par le refus de subir les règles biaisées de la mondialisation. Si nous sommes prêts à en payer le prix à court terme, nous pourrons, à long terme, imposer la réciprocité, sinon le respect, sur les plans économique et diplomatique. D’ailleurs, le discours souverainiste commence à s’imposer de plus en plus dans le débat public africain. Ce constat, à l’origine de cet essai, n’est pas une simple idée abstraite, mais une réalité, certes encore marginale, que nous espérons voir se généraliser progressivement.

Quand on observe l’évolution populaire politique actuelle en Afrique, doit-on comprendre que votre livre épouse cette dynamique ?

Ce que certains appellent « évolution populaire » et d’autres qualifient de populisme, je préfère le nommer « lucidité », une vision qui dépasse le simple patriotisme. De plus en plus de dirigeants politiques africains ont compris que la victimisation est un frein à l’émancipation et que la soumission servile est profondément déshumanisante.

Ils réalisent que la seule voie possible est celle de la responsabilité, quel qu’en soit le prix à payer. Dans certains pays, ce discours a trouvé un écho auprès de la jeunesse et des diasporas. Par ailleurs, le rôle moteur des diasporas dans cet élan contredit ceux qui tentent de réduire cette aspiration légitime à l’autodétermination à une forme de repli sur soi.

Quel regard portez-vous sur la jeunesse des chefs d’État putschistes du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Gabon ?

Dans nos pays où la majorité de la population a souvent moins de 18 ans, considérer une personne de 30 ou 40 ans comme un jeune semble incohérent. La présence de trentenaires ou de quadragénaires à la tête de nos États devrait être vue comme une normalité.

Cependant, l’essentiel n’est pas l’âge de ces dirigeants, mais les idées et les politiques qu’ils mettent en œuvre. Ils doivent être jugés non pas sur des résultats immédiats, mais sur la cohérence des stratégies adoptées, le courage nécessaire pour maintenir le cap, et leur capacité à tenir un discours de vérité aux populations. Ce discours doit insister sur la nécessité, pour chacun, de contribuer à l’effort indispensable à la reconstruction de nos nations.

Si les leaders doivent incarner cette insurrection des consciences en donnant l’exemple, il serait cependant une erreur de leur déléguer notre part de responsabilité individuelle.

Que dire des relations actuelles entre ces pays et la France, et, par extension, le monde occidental ?

La détérioration des relations entre le Mali, le Niger ou le Burkina Faso et la France découle d’une volonté légitime de ces pays de s’émanciper de la tutelle française. La réaction de la diplomatie française a illustré, une fois de plus, l’urgence de rompre avec cette dépendance militaire et stratégique.

En effet, voir un pays attaché à sa souveraineté s’indigner que d’autres aspirent à la même dignité a agi comme un signal d’alarme. Cela explique l’effet domino que l’on observe aujourd’hui : d’autres nations, notamment en Afrique francophone, suivent l’exemple de ces pays en exigeant, entre autres, le retrait des forces armées françaises.

Nos nations commencent enfin à comprendre que la souveraineté ne peut être qu’entière, sinon elle reste illusoire et de façade.

Il y a aussi le cas de votre pays le Sénégal, où une nouvelle dynamique panafricaniste, un discours aux antipodes des habitudes diplomatiques sénégalaises, émerge avec l’arrivée de l’exécutif et le gouvernement actuels, qui sont aussi jeunes.

Ce qui se passe au Sénégal est d’une grande importance à plusieurs égards. D’abord, il illustre le rôle central que nos diasporas peuvent et doivent jouer. En effet, le Pastef, et il convient de saluer la clairvoyance de son leader Ousmane Sonko, a compris avant les autres que la diaspora représente un levier puissant pour la diffusion des idées dans nos pays. Ensuite, à la différence de nombreux autres pays de la sous-région, ces idées ont trouvé leur voie à travers le processus électoral.

Cette double singularité fait du Sénégal un véritable laboratoire pour tout le continent. C’est pourquoi aucun de nous n’a intérêt à voir échouer le nouveau régime du Président Diomaye et du Premier ministre Sonko. Un tel échec porterait un coup à cet élan émancipateur, bien que je sois convaincu que ce mouvement, porté par le sens de l’histoire, finira par se propager comme une marée montante à travers tout le continent.

Le discours politique qui prend corps actuellement en Afrique noir, Afrique francophone en particulier, est-il heurtant ou rassurant pour l’avenir du continent ?

La dynamique actuelle en Afrique francophone est bénéfique, mais il est essentiel d’aller au-delà des intentions souverainistes en concrétisant des actions fortes et des ruptures. Par exemple, il est crucial de sortir de la dépendance monétaire imposée par le franc CFA. Il serait préférable de ne pas procéder de manière éclatée, mais en l’absence d’un consensus ferme, des pays comme le Sénégal devraient prendre les devants et franchir le pas.

En ce qui concerne votre question, les discours politiques actuels, totalement décomplexés, marquent un début qui en appelle bien d’autres. Nous devons rapidement nous affranchir de toutes les tutelles, et cela nécessite de passer des paroles aux actes.

Revenons à votre créativité littéraire. Vous êtes auteur de deux précédents ouvrages : ″De cendres et de larmes″ et ″Tribulations″, tous deux des romans. Qu’est-ce qui vous a motivé à passer du roman à l’essai ?

Mon chemin vers l’écriture a débuté avec la lecture. C’est en lisant des romans que je suis devenu un apprenti romancier. La même logique m’a poussé à me lancer dans l’écriture de cet essai. Il y a aussi en moi une volonté de participer au débat politique, et, pour une raison qui m’échappe, on associe plus facilement une connotation politique à un essai qu’à un roman, et ce, à tort.

Est-ce que vous adoptez la même démarche pour la rédaction du roman que pour celle de l’essai ?

Je dois avouer que j’ai trouvé plus difficile d’écrire cet essai que mes deux premiers romans. Pour répondre brièvement, je dirais que l’écriture d’un roman est un voyage sans itinéraire, tandis que l’essai suit un plan bien défini.

Pourquoi le choix du même éditeur pour vos deux romans et votre premier essai ?

Le choix des éditions de l’Harmattan s’est imposé comme une évidence pour moi. Depuis le début, ils ont été présents à mes côtés, m’assistant et me conseillant à chaque étape du processus d’édition.

 

Entretien mené par Éric Martial NDJOMO E. et Marcien Essimi

 

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