Dans le cadre des activités de réhabilitation des tronçons Maltam – Bodo, Bodo –Kousseri, et Kousseri – Zimado en passant par Logone Birni a eu lieu dans les locaux du Prolac Cameroun, un atelier de lancement des activités de reboisement autour des sites des tronçons ci-dessus énumérés.
Par Mansour Adam Djibrine, DP Echos du Logone et Chari
Des présentations succincte sur les principales articulations du mode opératoire HIMO ont été faites par Mahamat BOUKAR, Responsable Infrastructure du Prolac, du rôle des intervenants dans la mise en œuvre d’un chantier HIMO, des relations contractuelles (Entreprise, BET, consortium d’ONG, IM…), des étapes de mise en œuvre et enfin la gestion des conflits.
Le responsable en agriculture du Prolac et le responsable infrastructure, après les échanges et partages d’expériences avec les participants ont vus leur modules bien assimilés et bien compris par toutes les parties prenantes.
Sur la question du recrutement de la main d’œuvre, l’histogramme d’utilisation des ouvriers type, l’immatriculation CNPS, le comité de recrutement, des contrats des ouvriers des certificats de travail ces sujets ont été développés avec finesse par les exposants, experts du Prolac.
DES PARTICIPANTS TRES ATTENTIFS
A la fin des travaux, les participants ont vus leur capacité renforcée, des outils de gestion des contrats ont été fournis ainsi que des explications précises sur le chronogramme.
‘’Donc, il y a une phase de plantation des arbres, une phase de mise en terre des plants et une phase d’entretien et on s’est donc dit avec les entreprises que la phase de mise en terre peut se faire en deux (02) mois ou tout au plus en trois (03) mois et la phase d’entretien prendra le reste du temps, soit les 12 mois restants’’.
REACTION
Nous sommes ici dans le cadre d’un atelier du lancement d’une activité de reboisement le long des routes en réhabilitation, notamment le tronçon Maltam – Bodo, Bodo – Kousseri et Kousseri – Zimado en passant par Logone-Birni.
Donc voilà un peu les 03 tronçons que nous avons, et sur ces trois tronçons nous avons 25 000 plantes à planter, là c’est le tronçon Bodo – Makary, et Maltam – Bodo 13 500 arbres à planter puis Kousseri – Zimado 25 000 arbres à planter.
Les entreprises sont recrutées, il y a également une mission de contrôle qui est à pied d’œuvre sur le terrain, mais il faudrait d’abord renforcer leurs capacités surtout que l’activité se fait avec l’approche HIMO et l’approche HIMO est une activité un peu complexe et un peu nouvelle.
Pour certains qui sont généralement sur le terrain, la méthode HIMO que nous faisons au PROLAC c’est une HIMO en entreprise et c’est différent de ce que font souvent les humanitaires qui sont le cash for work. Ici nous recrutons les entreprises normalement, nous recrutons la maîtrise d’œuvre comme ça se fait dans presque tous les chantiers, mais seulement il faut la méthode HIMO et il faudrait donc renforcer les capacités de ces acteurs.
Donc ici, vous avez les représentants des entreprises qui sont en salle et il y a également le représentant de la maîtrise d’œuvre, les personnels du PROLAC qui sont des experts pour cette formation, les sectoriels notamment l’ingénieur du marché qui est la Délégation Départementale de l’Environnement, et celle des affaires sociales qui sont associées, donc ensemble nous avons partagé sur plusieurs thèmes, notamment sur l’approche HIMO de manière générale, son mode opératoire et après cela nous avons parcouru l’organigramme et le rôle de chaque intervenant dans ces activités.
Aussi, le recrutement des ouvriers, surtout en ce qui concerne la simulation en terme de nombre et la répartition sur le site, ainsi que l’organisation du travail à travers le planning qui est un planning un peu différent de ce qu’on fait généralement sur le chantier, un planning dense, mais qui intègre le nombre d’ouvriers à utiliser par tâche, donc voilà un peu les éléments qui ont été abordés.
Dans l’après-midi, nous allons voir ensemble avec les entreprises comment nous pouvons caller le chronogramme des activités. Dans le cadre de ce projet, nous avons pour le lot un, 418 ouvriers que nous avons recrutés pour ce chantier, ce chantier aura une durée de 15 mois, donc il s’achèvera au plus tard le 31 décembre 2025 avec la fin du projet.
Donc, il y a une phase de plantation des arbres, une phase de mise en terre des plants et une phase d’entretien et on s’est donc dit avec les entreprises que la phase de mise en terre peut se faire en deux (02) mois ou tout au plus en trois (03) mois et la phase d’entretien prendra le reste du temps, soit les 12 mois restants.
Donc ici, les ouvriers vont être mobilisés par vague, nous avons 418 ouvriers pour le lot 1, mais n’allons pas admettre tous les 418 ouvriers une seule fois, il y aura une première vague qui peut se faire avec 50 ouvriers et la deuxième vague environ 250 ouvriers et enfin la troisième vague qui pourra s’achever avec 108 ouvriers environ.
Ici nous avons 25 000 arbres à planter, divisant ce nombre par le nombre d’ouvriers, chaque ouvrier aura environ 52 arbres à planter pendant cette phase de mise en terre. Cette mise en terre de 52 arbres, l’ouvrier ne le fera pas tout seul, il y a une organisation qui va les accompagner. Je voudrais également préciser qu’il y aura des personnes vulnérables qui seront associées à ces activités, également des femmes enceintes qui vont essentiellement puiser de l’eau, des personnes handicapées prendront également part à la mise en œuvre de ce projet, donc l’aspect social et environnemental est pris en compte dans ce projet.
Des dispositions sont prises pour gérer les problèmes environnementaux, notamment les latrines provisoires qui vont être mises sur pied, les hangars de repos etc… Il est prévu 12 mois d’entretien de ces plants et la phase de mise en terre est de 2 à 3 mois ce qui englobe les 15 mois de mise en œuvre de l’activité, les communautés seront sensibilisés à poursuivre le travail d’entretien de ces plants.
Je vous remercie !
