►► Dans le cadre du processus de recrutement des gendarmes et soldats, le Ministère de la Défense a détecté 1312 faux diplômes à la suite des contrôles d’authentification.
Afrique54.net | Les contrôles appropriés d’authentification des diplômes des candidats de l’exercice budgétaire 2024 retenus pour la visite médicale approfondie, préalable substantiel à la publication des résultats finaux d’admission, ont permis de détecter de nombreux faux parchemins.
Il y a 01 (un) faux GCE Advance Levels ; 12 (douze) faux Probatoires ; 64 (soixante-quatre) faux GCE Ordinary Level ; 491 (quatre cent quatre-vingt-onze) faux BEPC camerounais ; 661 (six cent soixante un) faux BEPC d’un pays voisin ; 83 (quatre-vingt-trois) faux CAP.
Soit au total 1312 faux diplômes ont été récoltés. Ce chiffre est en légère hausse par rapport aux résultats d’une opération similaire intervenue en 2022. Celle-ci avait permis d’écarter 929 individus des rangs à l’entrée définitive dans les Forces de Défense du Cameroun.
« Les dossiers des faussaires détectés ont été tous écartés des listes, sans préjudice des mesures répressives légales en vigueur », indique le communiqué du Ministère camerounais de la Défense.
L’opinion publique salue cette opération de détection de faux diplômes dans le recrutement des gendarmes et soldats au sein des Forces de Défense. Surtout qu’elle intervient avant le début de la phase relative à la formation. Les candidats recalés cette année pour détention de faux diplômes, seront moins impactés que ceux de 2022.
Nombre d’entre eux avaient festoyé croyant avoir intégré les Forces de Défense. Malheureusement, le filtre les a rattrapés. Les investissements consentis par leurs familles sont tombés à l’eau. D’aucuns souhaitent que l’action du MINDEF ne se limite pas à la disqualification des candidats fraudeurs. Ces derniers devraient être sanctionnés avec rigueur pour que la spirale de la fraude au concours soit définitivement brisée.
© Afrique54.net | Lucien Embom, depuis Yaoundé