Afrique de l’Ouest : La CEDEAO et le PNUD initient une action pour développer une stratégie de résilience
► Le 13 février 2024 à Abuja, la Commission de la CEDEAO et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont initié une action pour développer une stratégie de résilience dans la région d’Afrique de l’Ouest.
Afrique54.net | C’est dans le cadre d’un séminaire régional de trois jours. Cet événement représente une étape importante pour relever les défis de la région et promouvoir la résilience et le développement durable.
Malgré les abondantes ressources naturelles de l’Afrique de l’Ouest, l’exploitation durable et la répartition équitable des bénéfices entre les communautés restent un défi. La région, qui ne contribue qu’à 1,8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, est confrontée à une augmentation des températures et à des phénomènes météorologiques extrêmes, exacerbés par un développement et une gouvernance inadéquats, ainsi que par des problèmes liés à la sécurité.
En ouverture des travaux, Fatou Sow Sarr, commissaire au développement humain et aux affaires sociales à la Commission de la CEDEAO, a souligné la vulnérabilité de l’Afrique de l’Ouest aux aléas et catastrophes, notamment les impacts du changement climatique, les conflits, la pauvreté et les épidémies. Rapporte la Direction de la Communication de la CEDEAO.
« Cet atelier marque une avancée substantielle dans nos efforts visant à renforcer la résilience en Afrique de l’Ouest. Grâce à la collaboration avec le PNUD et nos parties prenantes, nous pouvons formuler des stratégies solides pour relever les défis multiformes auxquels nos régions sont confrontées », a-t-elle lancé.
L’honorable Alhaji Mustapha Habib Ahmed, Directeur Général de l’Agence Nationale de Gestion des Urgences du Nigéria (NEMA), a relevé la nécessité pour l’Afrique de l’Ouest d’élaborer une stratégie régionale de résilience qui soit efficiente et efficace. A son sens, cela guidera les actions d’anticipation pour soutenir l’utilisation de données qualitatives et quantitatives pour une prise de décision éclairée sur les risques.
Le patron de la NEWA a mentionné qu’il est impératif pour la région de tirer parti de son riche capital naturel et humain, pour réaliser des investissements intelligents afin de répondre à ses aspirations futures.
Les discussions concernent la bonne gouvernance, la paix et la sécurité ; la résilience macro économique ; les moyens de subsistance durables ; la protection sociale et la résilience ; le genre et l’inclusion sociale ; le changement climatique et la réduction des risques de catastrophe.
© Afrique54.net | Lucien Embom