Dragage du Port de Douala : Moins de 5 milliards FCFA dépensés par an
▌ Selon la Direction de la Communication du Port Autonome de Douala (PAD), l’institution dépense désormais moins de 5 milliards chaque année pour l’activité de dragage.
L’INSTITUTIONNEL – L’entretien du chenal, des plans d’eau et des pieds de quais par le PAD à travers la Régie du Dragage a permis de réduire considérablement les dépenses. Des dépenses étaient engagées annuellement pour l’activité de dragage. Cela a permis aux multinationales de réaliser de bonnes affaires. Sur une période de 15 ans, 156 milliards FCFA ont été ponctionnés dans les caisses de la structure. Pour arrêter la saignée, le top management s’est approprié l’activité de dragage.
Grâce à l’acquisition de nouveaux équipements nautiques auprès du numéro un mondial IHC (drague Monts Mandara de type Hopper Dredger de 3000 m3 de puits, la drague MV vigilance Beaver 50 d’une capacité de refoulement de 800 m3/heure, un engin d’assistance DMC Patriote, etc), l’autorité portuaire dépense désormais moins de 5 milliards par an pour le dragage. D’autres équipements vont bientôt renforcer ce dispositif.
Le dragage consiste à extraire les matériaux situés sur le fond d’un plan d’eau. L’objectif peut être de réaliser des travaux de génie portuaire (creusement de bassins ou de chenaux), d’entretenir les chenaux fluviaux ou maritimes empruntés par les navires lorsqu’ils ont été comblés par les sédiments, d’effectuer des opérations de remblaiement pour reconstituer les plages ou gagner des terres sur la mer ou d’extraire des granulats marins pour répondre aux besoins du secteur de la construction.
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Les travaux de dragage sont réalisés par des navires et engins spécialisés. Les matériaux extraits sont stockés à bord pour être transportés plus loin, placés dans des barges attenantes ou évacués par des canalisations. Selon ses caractéristiques, la drague effectue son travail en étant statique ou en mouvement. Les produits du dragage sont le plus souvent soit stockés à terre sur des terrains aménagés soit rejetés en mer, généralement à l’intérieur de périmètres définis.
Les sédiments, lorsqu’ils sont extraits de zones concentrant des activités industrielles ou portuaires, peuvent être fortement pollués notamment par les métaux lourds. Pour ces raisons, ainsi que pour contrôler l’incidence du dragage sur l’environnement au sens large, l’activité de dragage est généralement contrôlée. En France, où environ 50 millions de m³ de sédiments sont extraits chaque année, une opération de dragage donne lieu le cas échéant à une enquête publique et une étude d’impact.
© Afrique54.net | Lucien Embom