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Sommet de l’UA : Les changements anticonstitutionnels en Afrique en question à Malabo

Sommet de l’UA : les chefs d’État africains réunis à Malabo

C’est du 25 au 28 mai 2022, que les dirigeants des pays africains, tableront autour du sommet extraordinaire de l’Union Africaine, en Guinée-Équatoriale.

 

 

 

Afrique54.net l Guinée Équatoriale –  Il s’agit de deux sommets extraordinaires : le Sommet humanitaire extraordinaire, la Conférence des donateurs et le Sommet extraordinaire sur les changements anticonstitutionnels de gouvernement en Afrique. Sous la houlette du président en exercice, Macky Sall, ces deux sommets s’étaleront sur 2 jours , à savoir le vendredi et le samedi.

En fait, les ministres, chefs d’État et de gouvernement, entre autres, se pencheront sur les questions liées à la crise sanitaire, climatique, alimentaire et sécuritaire. La journée de samedi sera consacrée à la lutte contre le terrorisme que ce soit au Sahel, au Mozambique ou en Somalie, mais aussi à l’instabilité politique connue par de nombreux pays depuis deux ans avec la recrudescence de coups d’Etat en Afrique de l’Ouest.

Les articulations

Selon le programme officiel, les cérémonies d’ouverture et de clôture auront lieu dans la salle plénière principale du Centre et seront ouvertes à tous les délégués et aux médias accrédités. Au cours de la session du Conseil exécutif, le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, présentera les rapports de la Commission sur la prévention et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent et sur les changements anticonstitutionnels de gouvernement en Afrique.

La session sur le terrorisme et l’UCG évaluera les menaces persistantes, les mécanismes de réponse actuels et décidera des actions et mesures spécifiques nécessaires pour renforcer la sécurité collective des États membres confrontés au terrorisme et à l’extrémisme violent. En outre, le sommet discutera des mesures concrètes nécessaires pour enrayer leur essor sur le continent. Entre autres questions, l’Assemblée examinera également les recommandations de la Déclaration d’Accra sur les changements anticonstitutionnels de gouvernement en Afrique émanant du Forum de réflexion de l’UA, qui s’est tenu du 15 au 17 mars 2022 à Accra, au Ghana.

 

Le Sommet humanitaire extraordinaire de l’UA et la Conférence des donateurs examineront les efforts déployés par les dirigeants africains pour relever les défis humanitaires actuels, auxquels l’Afrique est confrontée et qui sont exacerbés par les impacts socio-économiques de la pandémie à COVID-19. Les catastrophes à travers le continent ne seront pas en reste, ainsi que l’identification des solutions durables à relever les défis humanitaires actuels, en particulier le financement humanitaire et ceux qui contribuent au relèvement post-conflit, à la paix et au développement.

Les attentes du sommet

Selon le communiqué de Wynne Musabayana, Responsable Communication de la Direction de l’information et de la communication de Commission de l’Union africaine, les résultats attendus des deux sommets sont d’apporter des réponses et résultats aux « promesses et engagements envers la situation humanitaire continentale ; à la déclaration de l’Assemblée sur le Sommet humanitaire extraordinaire et la Conférence des donateurs ; à la déclaration de l’Assemblée sur le terrorisme et le changement de gouvernement anticonstitutionnel.

Lire aussi : Géographie urbaine de l’Afrique : Des options politiques inclusives proposées

Il faut rappeler que les chefs d’État c’étaient déjà réunis le 5 et 6 février 2022 à Addis-Abeba, capitale éthiopienne et siège de l’organisation depuis dix ans. À l’issue de ce sommet, c’est le président sénégalais Macky Sall qui avait pris les commandes de l’UA pour l’année à venir, trouvant sur son bureau de gros dossiers.

Le plus brûlant sans doute, tant par sa portée politique que par les conséquences qu’il peut avoir sur les organisations régionales et l’organisation continentale reste la succession de coups d’Etat en Afrique de l’Ouest. Car, le Mali, la Guinée, le Burkina Faso et le Tchad avaient suspendu les institutions considérées comme garantes d’une gouvernance acceptable aux yeux de la « communauté internationale ».

 

© Afrique54.net |Joël Godjé Mana, Yaoundé

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