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Interview exclusif de Bouba Vira, un symbole mal connu de la lutte contre le terrorisme au Cameroun

Interview exclusif de Bouba Vira : L’initiateur du tout premier comité de vigilance anti Boko Haram

Sur la trajectoire de Bouba Vira, une équipe du journal La voix Des Décideurs s’est déployée à Kousseri, à la rencontre de ce dernier pour en savoir plus sur sa personne et ses actions fondées sur la lutte contre la secte islamique Boko Haram. Dans cet entretien, le président du Rassemblement des Jeunes du Président Paul Biya parle de ses rapports moroses avec une certaine élite du Logone et Chari. Voici l’intégralité de son interview.

 

 

Qui est Bouba vira et quel est votre parcours ?

Bouba Vira est un camerounais né à Woulky en 1973. Marié à 4 femmes, je suis père de 19 enfants aujourd’hui. Je suis par ailleurs un opérateur économique, domicilié au quartier Maïnani. J’ai été tour à tour président départemental de PROMOBY du Logone et Chari, du PRESBY Logone et Chari, et président sous-section RDPC Guebala-Nord/Kousseri. Actuellement je suis président national en exercice du RASIPBY (Rassemblement des Jeunes du Président Biya) .

Dans la vie vous avez opté pour une lettre au côté des jeunes, pouvez vous expliquez vos motivations ?

Mes motivations d’une part ont toujours été d’être aux cotés des jeunes pour leur apporter mon expérience, de les guider, sensibiliser, conscientiser, tout en les guidant. De l’autre coté, il s’est toujours agit de  leur faire éviter les dérives et fléaux qui minent nos sociétés : la drogue, le tramol et tous ces autres maux que vous connaissez. Dernièrement il s’agissait de leur éviter de verser aux dérives de Boko Haram.

A la survenance des attaques de la secte Boko Haram, vous avez créé le comité de vigilance, aujourd’hui tous les pays, voir le monde entier a adopté cela. Qu’est-ce qui vous a inspiré ? 

Je me suis inspiré du passé parce que, sans ce passé, pas de nouveau ou de nouvelle.  Donc, c’est la guerre des années 1992 et 1993 du Logone et Chari qui m’inspire, c’est de ça que je me suis rappelé que les flèches sortaient des Carquois et allaient abattre les gens seules, et revenaient : c’est comme ça que je me suis déporté chez le préfet, je l’ai rencontré et lui ai relaté les faits de cette  guerre du passé. Je lui ai proposé de faire venir le patron des féticheurs du Département pour qu’on puisse ensemble combattre ces ennemies de la nation en créant ce comité de vigilance qui a aujourd’hui donné un ouf de soulagement à la nation camerounaise  en particulier, et au monde en général puisqu’il s’agit de cela. J’ai continué à donner des idées, des propositions a l’administration telles que de rapatrier les vendeurs des oignons, d’ails, concombres, œufs dans le porte tout (pousse-pousse), puisque c’est cela qui servaient  à cette nébuleuse à l’achat et acheminement des armes et munitions et même le renseignement. En plus, d’exécuter et contrôler ceux qui venaient avec les charrettes transportant les bois de chauffe .également ceux-ci louaient les charrettes  chargés les bois de chauffe juste pour arriver en ville et se dissimiler. D’interpeller ceux qui achetaient en grande quantité les lames à rasoir,  les aluminiums, les moteurs tricycles ou moteurs à deux roues qui leur servaient de complément aux machines d’explosifs à destruction massive.

Réclamez-vous le droit d’auteur sur vos inspirations ?

Non mais qu’on reconnaisse les efforts fournis par la personne et voir une récompense quelque soit sa nature .

Lors de la visite du président Paul Biya au Tchad, vous l’avez rencontré personnellement. Quels ont été les mobiles de cette audience ?

Ce  n’était pas une audience mais un accueil, personne n’avait été reçu en audience ce jour.

Quelles sont vos luttes au quotidien ?

Ma lutte au quotidien, c’est de donner le devoir, de chercher à faire connaître au public l’importance de la paix et le vivre ensemble .

Dans vos luttes dans le Logone et Chari, êtes-vous compris par les élites ? 

Malheureusement c’est vraiment le contraire, ceux-ci croient que je viens prendre leur place, or le destin reste le destin de qui que ce soit .

Quels sont vos projets pour cette jeunesse ?

Mes projets pour cette jeunesse c’est la rendre responsable, digne, travailleuse.

Vous militez au coté du RDPC, est ce : un choix délibéré ou une contrainte ?

Bel et bien un choix d’amour et même un devoir d’être là où se trouvent  la paix, l’union, l’unité nationale et la liberté totale. Tout ceci est subventionné par mes propres actions que m a donné le tout  Puissant miséricordieux, ni l’Etat, ni l’Administration, ni Elite extérieure ou extérieure .

Merci

Propos recueillis par Joseph Ayangma

 

 

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