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Ces vérités qui vous ont été cachées sur l’efficacité de la « Task Force Can »

Ces vérités qui vous ont été cachées sur l’efficacité de la « Task Force Can »

▌Dès la prise en mains de ce dossier en septembre 2015, Ngoh Ngoh a mis en place un Groupe de Travail Spécial, dénommé « Task Force CAN » et présidée par le Conseiller Technique AYEM MOGER, qui s’occupe des infrastructures à la Présidence de la République. Cette Task Force était constitué des représentants du Secrétariat Général de la PRC et des administrations sectorielles (MINFI, MINEPAT, MINMAP, MINTP, MINHDU, etc.) impliquées dans la mise en œuvre du portefeuille des projets CAN.

 

 

Aux origines de la Task Force CAN – Lorsque Paul Biya décide de réserver une suite favorable à la proposition d’Issa Hayatou, alors Président de la CAF, de confier au Cameroun l’organisation de la CAN masculine de football de 2019, très peu de personnes avaient foi en la capacité du Cameroun capable de relever ce défi. Conformément à la règlementation de la CAF, le Cameroun s’est également vu attribuer l’organisation d’une compétition mineure, à savoir la CAN féminine de 2016, en guise de galop d’essai en prélude à la CAN 2019. Dès l’officialisation de cette décision par la CAF, Paul Biya a créé le 03 octobre 2014, un Comité chargé de la préparation des CAN 2016 et 2019, baptisé COMIP-CAN, et a confié la présidence dudit Comité à Yang Philemon, qui occupait les fonctions de Premier Ministre.

Mais plus d’un an après la mise en place du COMIP-CAN, l’attention de la PRC a été appelée par la CAF sur l’absence de progrès notables dans l’exécution des différents chantiers (hôtels, hôpitaux, stades de compétition, terrains d’entrainement, etc.) nécessaires à l’organisation de ces deux CAN. Il se trouve que les administrations impliquées dans la réalisation de ce vaste chantier se neutralisaient dans d’interminables procédures et étaient engluées dans des lenteurs administratives. L’on a même entendu de pratiques de corruption dans l’attribution des marchés.

Vrai ou faux ! Toujours est-il que face à l’hypothèque que les retards observés faisaient peser sur l’organisation par notre pays des CAN 2016 et 2019, Biya a pris la décision de confier la préparation de ces deux compétitions à son plus proche collaborateur, Ferdinand Ngoh Ngoh ou l’homme à la punk.

Dès la prise en mains de ce dossier en septembre 2015, Ngoh Ngoh a mis en place un Groupe de Travail Spécial, dénommé « Task Force CAN » et présidée par le Conseiller Technique AYEM MOGER, qui s’occupe des infrastructures à la Présidence de la République. Cette Task Force était constitué des représentants du Secrétariat Général de la PRC et des administrations sectorielles (MINFI, MINEPAT, MINMAP, MINTP, MINHDU, etc.) impliquées dans la mise en œuvre du portefeuille des projets CAN.

L’homme à la punk a immédiatement mis en place une  méthode travail permettant de réduire les lenteurs administratives et les blocages découlant des échanges épistolaires entre les Ministères, en rassemblant toutes ces administrations autour d’une même table. Les dossiers pouvaient ainsi être examinés de manière collégiale, en toute transparence et dans une grande célérité.

Les premiers résultats de la Task Force n’ont pas tardé, avec notamment la signature le 31 décembre 2015 des contrats relatifs à la construction des complexes sportifs d’Olembe et de Japoma.

D’après les informations reçues à bonne source, l’analyse par la Task Force des offres techniques et financières soumises par les maîtres d’ouvrages ou reçues directement des entreprises se faisait en présence de tous les membres de ce groupe de travail, chacun pouvant librement donner son avis. Une fois que les offres jugées pertinentes étaient présélectionnées, la Task Force ouvrait les négociations avec les entreprises concernées, ce qui a permis de réduire considérablement les coûts financiers des projets et de raccourcir les délais de traitement des offres.

 

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Il se raconte que les propositions d’attribution des marchés étaient soumises à la Très Haute Validation préalable de Paul Biya, par l’entremise de l’homme à la punk. En cas d’approbation, ce dernier se chargeait de notifier au MINMAP ou au Maître d’Ouvrage compétent l’autorisation de signer les contrats y afférents.

La Task Force était en outre chargée de valider les décomptes des travaux dûment approuvés par les maîtres d’ouvrages, avant de les soumettre à la sanction de l’homme à la punk (ordonnateur du budget CAN), et de veiller à leur exécution effective sur les différents sites de compétition.

C’est ainsi que les membres de cette « unité d’élite » ont effectué, de 2015 à 2021, une centaine de missions ou descentes sur le terrain. Celles-ci ont permis de corriger les malfaçons constatées sur certains chantiers, d’accélérer le rythme de réalisation des travaux et de rattraper les retards observés sur les différents sites.

L’ingénierie financière adoptée par la Task Force a également permis de rationaliser et de maîtriser les dépenses relatives à l’exécution des projets CAN, pour la réalisation desquels Paul Biya avait autorisé la mise à disposition d’une dotation initiale de 140 milliards de FCFA.

Afin de garantir la traçabilité des paiements effectués, Ngoh Ngoh a instruit que ces ressources soient cantonnées dans un compte spécial ouvert dans les livres du Trésor public. Au fil des années, ce compte spécial a été abondé par les fonds issus des lignes budgétaires des départements ministériels impliqués dans la réalisation des projets CAN. D’après nos informations, le MINFI a par ailleurs désigné un régisseur chargé d’effectuer les paiements des travaux de la CAN financés par le budget de l’Etat.

Quant aux projets exécutés sur financements extérieurs, les paiements y afférents étaient assurés directement par les banques étrangères au profit des entreprises bénéficiaires, à la diligence de la Caisse Autonome d’Amortissement (CAA). En sa qualité de superviseur de la Task Force, Ngoh Ngoh était de ce fait l’ordonnateur des dépenses de la CAN, sur la base des décomptes produits par les entreprises et approuvés par les maîtres d’ouvrages. Le dispositif mis en place était tel qu’aucun franc CFA dédié à la CAN n’est rentré dans les comptes du Secrétariat Général de la PRC et ne pouvait donc pas être détourné par les membres de la Task Force.

De plus, Ngoh Ngoh a pris une décision salutaire à savoir, consacrer tous les fonds reçus à l’investissement et rien au fonctionnement. Ainsi, la totalité des 140 milliards de FCFA mis à disposition par Paul Biya et les budgets subséquents dédiés à la préparation de la CAN ont été affectés à la construction des infrastructures de la CAN; ce qui a permis de faire des économies substantielles et d’écarter les risques de malversation. Les frais de fonctionnement de la Task Force CAN (missions uniquement) ont été entièrement supportés par le budget normal du Secrétariat Général de la PRC.

L’efficacité de la Task Force

L’efficacité dont a fait preuve cette Task Force a permis au Cameroun de relever le défi de l’organisation de la CAN féminine en 2016, à la grande satisfaction de la CAF. Notre pays aurait d’ailleurs pu abriter la CAN masculine de 2019 comme prévu, n’eut été l’adversité manifeste de l’ancien Président de la CAF, le malgache Ahmad Ahmad (qui a succédé le 17 mars 2017 à M. Issa Hayatou), à laquelle s’est ajoutée la duplicité de certains compatriotes à des fins politiques. En effet, les contempteurs du Régime, tant de la diaspora que de l’intérieur, ont tout fait pour que l’organisation de la CAN 2019 soit retirée au Cameroun avant l’élection présidentielle d’octobre 2018, dans l’espoir de s’en servir comme argument de campagne pour discréditer le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE. De même, plusieurs hautes personnalités qui n’avaient pas apprécié le fait que le CHEF DE L’ETAT ait confié l’organisation de la CAN au ME-SGPR, ont décidé de torpiller la réalisation des projets engagés, l’objectif étant de faire échouer le ME-SGPR.

Suivant cette logique et tirant avantage des agissements antipatriotiques de certains camerounais, M. Ahmad Ahmad avait démultiplié les exigences de la CAF et complexifié le cahier de charges à remplir pour abriter cette compétition, dans le but de retirer au Cameroun l’organisation de la CAN 2019 au profit du Maroc. Alors même que le Cameroun s’était vu attribuer l’organisation de la CAN 2019 suivant un format de 16 équipes nationales réparties sur 04 sites, M. Ahmad a, de façon inédite et contre toute attente, fait passer le nombre d’équipes à 24 et le nombre de sites à 06. Sans doute, pensait-il que le Cameroun jetterait l’éponge, au regard de ce nouveau format de la CAN et des contraintes infrastructurelles qui en découlaient. Mais Paul Biya en a décidé autrement, en faisant de l’organisation de la CAN par le Cameroun, une question de fierté nationale.

Le Cameroun s’apprêtait d’ailleurs à relever ce défi lorsque la CAF a décidé de procéder à un glissement de calendrier, le Roi du Maroc n’ayant pas voulu, par amitié pour le CHEF DE L’ETAT, se rendre complice d’une telle forfaiture en acceptant l’offre faite à son pays par la CAF d’abriter la CAN 2019. C’est finalement l’Egypte, dans sa volonté d’en découdre avec le Président Issa Hayatou, qui a manœuvré dans l’ombre pour se voir confier la CAN 2019. A la faveur de ce glissement, les CAN 2021, 2023 et 2025 ont respectivement été attribuées au Cameroun, à la Côte d’Ivoire et à la Guinée.

Dès lors que l’objectif de ridiculiser le Cameroun à l’échelle internationale n’a pas pu être atteint, la CAF a été obligée de se raviser et de revoir à la baisse son cahier de charges particulièrement ambitieux. Suite à ce revirement spectaculaire, le Cameroun s’est retrouvé avec un trop plein d’infrastructures sportives et hôtelières, dont certaines n’étaient plus indispensables pour l’organisation de la CAN 2021. La Task Force s’est donc concentrée sur les chantiers indispensables pour la CAN 2019, sachant que les autres projets résiduels seraient conduits à terme après la CAN.

Au final, sous la Très Haute Impulsion de Paul Biya, la supervision étroite de Ngoh Ngoh et le dévouement de la Task Force, la CAN 2021 organisée par le Cameroun a connu un succès planétaire incontestable. De l’avis de la CAF et de nombreuses personnalités averties à travers le monde, la CAN 2021 fut la plus belle de tous les temps, ce qui a valu au Cameroun plusieurs lauriers à l’échelle internationale.

Notons qu’à date, seuls quelques pays comme le Maroc, l’Egypte, l’Afrique du Sud et désormais le Cameroun, sont capables de satisfaire aux exigences imposées par le nouveau format de la CAN (24 équipes). L’on sait que la Côte d’Ivoire, qui est sensée organiser la CAN 2023, éprouve d’énormes difficultés à faire avancer les différents chantiers y afférents. L’organisation de la CAN 2025 a été retirée à la Guinée au profit du Maroc et la CAF a décidé de confier l’organisation de la  CAN 2027 à 03 pays (Tanzanie, Kenya et Ouganda). Ceci permet d’apprécier l’ampleur du défi relevé par le Cameroun en organisant la CAN 2021.

Il n’empêche qu’en dépit de cet exploit, les ennemis de l’homme à la punk n’ont pas cru devoir arrêter leur campagne de dénigrement. Ils continuent de le vilipender et d’houspiller la Task Force CAN, en excipant des retards observés dans le démarrage de la  2ème phase du Complexe d’Olembé et du non-achèvement de certains chantiers CAN à Garoua. Pourtant, il n’échappe à personne que ces retards sont liés aux difficultés de collaboration entre le maître d’ouvrage (MINSEP) et la société MAGIL concernant l’exécution de la phase 2 du Complexe d’Olembé, et que l’achèvement des chantiers de Garoua est tributaire de la trésorerie de l’Etat. Nous sommes du reste informés qu’un Protocole d’accord a récemment été signé entre MAGIL et le MINSEP en vue de l’achèvement du Complexe Sportif d’Olembe et que les travaux ont repris sur les chantiers non achevés de Garoua.

Malgré les réalisations tangibles obtenues grâce à la détermination des membres de la Task Force CAN, certaines hautes personnalités en poste et quelques politiciens en quête de notoriété  continuent de manipuler l’opinion et s’évertuent à ternir le prestigieux bilan de Paul Biya, n’hésitant pas à parler de « Cangate » ou « d’Olembegate ». Or, toutes les infrastructures requises pour la CAN 2021 ont été livrées au-delà même des exigences de la CAF.

Il est incontestable que si l’organisation de la CAN 2021 fut une véritable success story qui a valu à notre pays de remporter le 03 mai 2022 aux Etats-Unis d’Amérique le prix d’or de la catégorie « People’s Choice Events » au Global Eventex Awards, les membres de la Task Force CAN y ont fondamentalement contribué. Pendant près de 07 ans, ils ont su donner sans compter de leur temps, de leur énergie et de leur savoir-faire, dans une atmosphère d’hostilité incroyable et une adversité indescriptible. Au prix d’énormes sacrifices, ils ont surmonté les écueils dressés sur leur chemin, enduré les injures, railleries et quolibets de leurs contempteurs, tout en faisant preuve d’engagement, de désintéressement, d’exemplarité, de probité et d’abnégation au travail. En vérité, il serait souhaitable que la merveilleuse équipe qui a travaillé dans le cadre de la Task Force CAN soit également récompensée pour l’ensemble de son œuvre et la qualité du travail accompli.

 

Une correspondance particulière Herman AMEDE

 

 

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