CEMAC : L’inflation a atteint 6,7 % à la fin de 2022
► Selon le Fonds Monétaire International (FMI), l’inflation a atteint 6,7 % à la fin de 2022 dans la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).
Afrique54.net | L’inflation a continué de grimper au début de 2023, à mesure que les tensions sur les prix se sont amplifiées. Mais d’après les estimations préliminaires, elle a reculé au deuxième trimestre de 2023.
Les autorités régionales ont maintenu une approche de prise de décisions de politique monétaire en fonction des données, tout en continuant à faire progresser le programme de réformes. La Banque Centrale des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) a laissé son taux directeur inchangé à 5 % lors de sa réunion de septembre 2023, après l’avoir relevé de 175 points de base au total entre novembre 2021 et mars 2023.
La BEAC a par ailleurs resserré les conditions de refinancement des banques, en mettant fin à ses injections hebdomadaires de liquidités au titre de son guichet principal de refinancement, et en intensifiant ses opérations de ponction de liquidités.
L’institution bancaire régionale a aussi continué d’enregistrer des progrès sur le plan de l’application de la réglementation des changes. La BEAC et la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) poursuivent leur examen conjoint des plans de refinancement des banques structurellement dépendantes du refinancement de la BEAC.
La commission de la CEMAC a poursuivi ses consultations au titre de la surveillance régionale dans tous les pays membres, tandis que le Secrétariat permanent du Programme de réformes économiques et financières de la CEMAC (PREF-CEMAC) a poursuivi le suivi de la mise en œuvre de la matrice d’actions des réformes structurelles de la région.
Les perspectives demeurent très incertaines et sont tributaires de la poursuite de la mise en œuvre des réformes, conformément aux objectifs des programmes appuyés par le FMI et ses conseils en matière de surveillance. La croissance du PIB devrait ralentir à 2,6 % en 2023, principalement en raison d’une contraction de la production d’hydrocarbures.
© Afrique54.net | Lucien Embom