Russie 2018 : Pierluigi Collina s’exprime sur à l’intervention des VAR
Au Stade Loujniki de Moscou, le président de la Commission des Arbitres de la FIFA Pierluigi Collina , a commenté le 29 juin 2018 les questions d’arbitrage qui ont rythmé les 48 premiers matches du tournoi.
Le deuxième point presse des arbitres de la Coupe du Monde de la FIFA 2018™, s’est tenu le vendredi 29 juin, au Stade Loujniki de Moscou après celui du 12 juin 2018. Les participants ont échangé sur les questions d’arbitrage qui ont meublé les 48 premières rencontres de la compétition.
Il a été question pour le président de la Commission des Arbitres de la FIFA Pierluigi Collina, le directeur de l’arbitrage de la FIFA Massimo Busacca et le chef du projet d’arbitrage VAR Roberto Rosetti d’analyser « plusieurs situations tirées des matches de groupes ».
« Il y a toujours des petits réglages à faire à partir de ce que l’on observe durant les premiers matches. 95% des décisions prises par les arbitres sans les VAR étaient correctes ; grâce à l’intervention des VAR, ce pourcentage est monté à 99,3%. »
Des statistiques ont été présentées au cours de ces échanges. « Je tiens à féliciter les joueurs et les entraîneurs pour leur attitude… Nous sommes très satisfaits. La moyenne de 3,4 cartons jaunes par match est cohérente par rapport aux autres grandes compétitions. Le nombre de cartons rouges est nettement plus bas… ce qui prouve que les joueurs font preuve d’un grand respect envers leurs adversaires. Nous avons demandé aux arbitres d’être précis, afin de protéger l’image du football et la sécurité des joueurs. Tous les hommes en noir ont compris le message », a indiqué Pierluigi Collina.
« Pendant un tournoi, tout ne peut pas fonctionner à cent pour cent », observe-t-il sans évoquer les cas d’erreurs d’arbitrage en défaveur des formations nationales africaines.
Il renchérit : « Il y a toujours des petits réglages à faire à partir de ce que l’on observe durant les premiers matches. 95% des décisions prises par les arbitres sans les VAR étaient correctes ; grâce à l’intervention des VAR, ce pourcentage est monté à 99,3%. »
« Nous l’avons toujours rappelé : les VAR ne sont pas synonyme de perfection. Mais avec un taux de décisions correctes à 99,3%, nous n’en sommes vraiment pas loin », avance le président de la Commission des Arbitres de la FIFA.
Vers l’ « objectivité »
« Nous essaierons de nous montrer aussi objectifs que les entraîneurs avec leurs joueurs. Dans l’ensemble, nous sommes très satisfaits de leurs performances. Aujourd’hui, je pense que les VAR ont été très utiles », a souligné Massimo Busacca, directeur de l’arbitrage de la FIFA.
Roberto Rosetti, chef du projet d’arbitrage VAR, a réagi en ces termes : « L’arbitre est au centre de tout le processus décisionnel. Les VAR ne peuvent pas prendre de décisions. Les VAR recommandent simplement de visionner un incident. Seul l’arbitre est en mesure de trancher. C’est la différence entre l’interprétation, les décisions subjectives et les décisions factuelles. Lorsqu’il faut interpréter, nous tenons à ce que l’arbitre reste au centre de toute la procédure de décision ».