►►La deuxième journée de négociations indirectes sur un éventuel cessez-le-feu à Gaza entre le Mouvement de résistance islamique palestinien (Hamas) et Israël, a débuté mardi à Charm el-Cheikh, une station balnéaire égyptienne au bord de la mer Rouge, sous la médiation de l’Egypte et du Qatar, a indiqué une source égyptienne à Xinhua.
LE CAIRE-La deuxième journée de négociations indirectes sur un éventuel cessez-le-feu à Gaza entre le Mouvement de résistance islamique palestinien (Hamas) et Israël, a débuté mardi à Charm el-Cheikh, une station balnéaire égyptienne au bord de la mer Rouge, sous la médiation de l’Egypte et du Qatar, a indiqué une source égyptienne à Xinhua.
Selon cette source, les deux parties s’étaient concentrées sur les questions essentielles, notamment l’échange des otages et des prisonniers, l’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza et le transfert de la gouvernance dans la bande de Gaza.
La source a précisé que le Hamas réclamait toujours obtenir des garanties américaines et israéliennes pour une fin définitive de la guerre, et que cela restait pour le moment le principal point d’achoppement des négociations.
Les pourparlers, qui ont débuté lundi, portent sur la mise en œuvre du plan de paix en 20 points proposé par le président américain Donald Trump, dont le Hamas a récemment accepté en principe.
La première phase du plan prévoit un cessez-le-feu immédiat et la libération de tous les otages israéliens, qu’ils soient vivants ou décédés. Israël estime que 48 otages restent détenus à Gaza, dont 20 seraient encore en vie.
Le Hamas a déclaré qu’il ne commencerait à rassembler les otages israéliens qu’une fois l’offensive militaire israélienne à Gaza terminée, arguant que les combats en cours empêchaient ses agents de récupérer les otages en toute sécurité dans les tunnels et autres lieux où ils sont détenus dans la bande de Gaza.
Une autre demande du groupe est la libération du dirigeant palestinien Marwan Barghouti dans le cadre de l’échange de prisonniers.
Concernant l’avenir de la gouvernance de Gaza, le Hamas a rejeté le déploiement de toute force étrangère dans le territoire, mais a indiqué qu’il accueillerait favorablement des forces arabes coordonnées avec l’Autorité palestinienne, selon la source.
Le groupe s’est également explicitement opposé à la nomination de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair pour diriger la gouvernance post-conflit à Gaza.



