►►Le président iranien Massoud Pezeshkian a déclaré dimanche que l’Iran ne se soumettra jamais à l’intimidation des Etats-Unis concernant la question nucléaire.
TEHERAN- Le président iranien Massoud Pezeshkian a déclaré dimanche que l’Iran ne se soumettra jamais à l’intimidation des Etats-Unis concernant la question nucléaire.
Il a tenu ces propos lors d’une réunion du cabinet tout en mettant en lumière le comportement « irrationnel et intimidant » des Etats-Unis en réponse aux efforts de l’Iran pour parvenir à une solution juste à la question nucléaire, selon un communiqué publié sur le site web de son cabinet.
M. Pezeshkian a annoncé que l’Iran rejette et condamne l’imposition de toute restriction et sanction, soulignant que son pays s’est toujours tenu prêt à négocier de manière transparente et à parvenir à une solution juste et raisonnable.
L’approche impérieuse adoptée par l’autre partie ne sera jamais acceptée, a-t-il ajouté. « Nous continuerons fièrement le chemin de la dignité », a-t-il affirmé.
M. Pezeshkian a souligné que l’Iran n’avait jamais cherché à fabriquer d’armes nucléaires, citant un décret religieux du guide suprême iranien Ali Khamenei qui interdit le développement d’armes atomiques.
« Nous avons toujours exprimé notre volonté pour un dialogue rationnel et équitable basé sur des critères clairs, mais nous n’accepterons jamais une négociation qui nous entraîne dans de nouveaux problèmes et questions », a-t-il précisé.
En juillet 2015, l’Iran a signé un accord nucléaire, officiellement connu sous le nom de Plan d’action global commun (PAGC), avec les puissances mondiales, acceptant des restrictions sur son programme nucléaire en échange d’un allègement des sanctions.
Les Etats-Unis, cependant, se sont retirés du PAGC en 2018 et ont rétabli les sanctions, incitant l’Iran à réduire certains de ses engagements nucléaires.
Le 19 septembre, le Conseil de sécurité des Nations Unies n’a pas adopté une résolution qui aurait prolongé l’allègement des sanctions contre l’Iran dans le cadre du PAGC. Une résolution ultérieure, qui visait à accorder une prolongation de six mois à cet accord et à la Résolution 2231, n’a pas non plus été adoptée au Conseil de sécurité vendredi.
By Xinhua



