►►Ce 26 septembre 2025, le Premier Ministre de la République du Mali Abdoulaye Maïga, prendra la parole à la tribune des Nations Unies à New York. Cette intervention, prévue dans le cadre de la 80ᵉ Assemblée Générale de l’ONU, constitue un moment diplomatique de premier plan pour son pays.
© Afrique54.net │Selon la Primature malienne, le discours d’Abdoulaye Maiga a été placé sous haute attente. Dans un contexte marqué par les défis sécuritaires persistants, la transition politique en cours et les débats sur les nouvelles alliances stratégiques du Mali, le discours du Chef du Gouvernement malien sera scruté avec attention. Il devrait évoquer la souveraineté nationale, la lutte contre le terrorisme, mais aussi les perspectives de coopération avec des partenaires traditionnels et émergents.
Un signal à la communauté internationale
Pour Bamako, ce passage à la tribune de l’ONU représente l’opportunité de réaffirmer sa voix dans un environnement mondial traversé par des tensions géopolitiques et des recompositions régionales. Le Premier ministre devrait plaider en faveur d’un soutien accru au Sahel, notamment en matière de développement économique, de résilience climatique et de sécurité.
Le Mali en quête de repositionnement
Depuis le retrait progressif de certaines forces internationales, le Mali tente de renforcer sa diplomatie et de diversifier ses partenariats. Le discours attendu le 26 septembre devrait s’inscrire dans cette logique, en insistant sur le droit des peuples à choisir librement leurs trajectoires politiques et économiques.
Une étape symbolique
L’Assemblée Générale de l’ONU demeure l’un des rares espaces où tous les États disposent d’une voix égale. Pour le Mali, cette prise de parole n’est pas seulement un exercice diplomatique : elle vise à marquer son indépendance, à mobiliser des soutiens et à redorer son image sur la scène mondiale.
A quelques jours de l’événement, l’intervention du Premier Ministre Malien apparaît donc comme une étape clé dans la construction d’un narratif national centré sur la souveraineté, la coopération et l’avenir du Sahel.
© Afrique54.net ׀ Karel Monefong (Stg)



