►►Le 25 août 2025 à Yaoundé, le Ministère des Domaines du Cadastre et des Affaires Foncières (MINDCAF) a matérialisé son intention de digitaliser ses procédures sur toute l’étendue du territoire national.
Afrique54.net » C’est à travers la signature du Mémorandum Of Understanding (MOU) avec la Société des Opérations Foncières Immobilières du Cameroun (SOFICAM) que le MINDCAF se lance dans la digitalisation de ses procédures. Le document a accueilli les paraphes du Ministre Henri Eyebe Ayissi et de Silvestre Onana Medjeme, Directeur Général de SOFICAM.
Réduire les délais de traitement des dossiers
Le projet de digitalisation des procédures vise plusieurs objectifs. On peut citer entre autres, la réduction des délais de traitement des dossiers relatifs aux titres fonciers, mutations, immatriculations et autres actes domaniaux ; la facilitation de l’accès à l’information foncière grâce à des plateformes en ligne sécurisées et interconnectées ; le renforcement la transparence et la traçabilité dans la gestion des affaires foncières ; et l’amélioration de la satisfaction des usagers, en leur permettant de suivre leurs dossiers en temps réel sans déplacements multiples.
Promouvoir la gouvernance électronique
La phase pilote du projet de digitalisation va se dérouler dans le département de La Lékié. La digitalisation des procédures du MINDCAF repose sur l’usage du logiciel SOFICAM soft révolution 2.0.0. Ce logiciel va permettre de centraliser, automatiser et optimiser la gestion des procédures liées à la propriété foncière, à la planification territoriale, aux transactions immobilières et à la conformité réglementaire. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique impulsée par le Gouvernement camerounais qui vise à promouvoir la gouvernance électronique.
Redonner confiance aux usagers
Le secteur foncier au Cameroun fait face à de nombreux défis. On déplore les lenteurs administratives, la complexité des procédures, l’accumulation des dossiers en attente, ainsi que les risques de corruption liés au traitement manuel des demandes. Ces difficultés affectent la confiance des citoyens et freinent les investissements, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’immobilier et des infrastructures.
© Afrique54.net │Lucien Embom



