►►A l’occasion de la Journée Mondiale de la Santé célébrée le 07 avril 2025, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a lancé une campagne sur la santé maternelle et néonatale qui va durer 1 an.
Afrique54.net‹ La campagne est intitulée : ‘’Une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir.’’ Cette campagne est l’occasion d’inviter les gouvernements et le monde de la santé à redoubler d’efforts pour mettre fin aux décès maternels et néonatals évitables, et à privilégier la santé et le bien-être des femmes à plus long terme. Il est question d’aider chaque femme et chaque nourrisson à survivre et à s’épanouir. Pour l’OMS, cette tâche est essentielle.
La campagne repose sur quatre piliers à sensibiliser le public aux lacunes en matière de survie de la mère et du nouveau-né et à la nécessité de privilégier le bien-être des femmes à plus long terme ; plaider en faveur d’investissements efficaces permettant d’améliorer la santé des femmes et des nourrissons. ; encourager l’action collective pour soutenir les parents ainsi que les professionnels de la santé qui fournissent des soins critiques ; et fournir des informations utiles sur la santé qui ont trait à la grossesse, à l’accouchement et à la période postnatale.
300 000 femmes meurent chaque année
Selon les estimations, chaque année près de 300 000 femmes meurent suite à des complications liées à la grossesse ou à l’accouchement, tandis que plus de 2 millions de nourrissons meurent avant l’âge d’un mois et on compte environ 2 millions d’autres enfants mort-nés. Cela représente environ un décès évitable toutes les sept secondes.
Sur la base des tendances actuelles, quatre pays sur cinq ne sont pas en voie d’atteindre les cibles consistant à améliorer la survie de la mère d’ici 2030, ce qui est accablant. Un sur trois échouera à atteindre les cibles consistant à réduire la mortalité des nourrissons.
Besoin de soins de haute qualité
Dans le monde entier, les femmes et les familles ont besoin de soins de haute qualité leur apportant un soutien physique et émotionnel, avant, pendant et après l’accouchement.
Les systèmes de santé doivent évoluer de manière à gérer les nombreux problèmes de santé qui ont un impact sur la santé de la mère et du nouveau-né. Il s’agit non seulement de complications obstétricales directes, mais aussi de problèmes de santé mentale, de maladies non transmissibles et de planification familiale.
En outre, les femmes et les familles devraient être appuyées par des lois et des politiques qui protègent leur santé et leurs droits.
© Afrique54.net │Lucien Embom