►►Les enseignants de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont entamé lundi une grève de 48 heures pour protester contre les mesures d’austérité imposées par le gouvernement.
BRUXELLES– Dès ce matin, plusieurs milliers d’enseignants se sont rassemblés à la gare du Midi à Bruxelles, arborant des chasubles aux couleurs des trois principaux syndicats.
Les syndicats de l’enseignement dénoncent les coupes budgétaires annoncées, estimant qu’elles affecteront la qualité de l’éducation et les conditions de travail des enseignants. Ils appellent à une révision des priorités budgétaires pour garantir un enseignement de qualité.
Cette mobilisation fait suite à une première journée de grève organisée fin novembre 2024, au cours de laquelle les enseignants avaient déjà exprimé leur mécontentement face aux politiques gouvernementales.
Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, formé en juillet 2024, a mis en place une série de réformes visant à réduire les dépenses publiques, y compris dans le secteur de l’éducation. Ces mesures ont suscité des réactions contrastées au sein de la communauté éducative.
Les syndicats s’opposent notamment aux mesures d’économies décidées par le gouvernement MR-Engagés dans l’enseignement qualifiant, et plus largement aux réformes annoncées l’été dernier dans l’accord de majorité pour l’enseignement, dont la fin des nominations des professeurs.
Les enseignants en grève soulignent que ces mesures risquent d’accroître les inégalités au sein du système éducatif et de dégrader les conditions de travail du personnel enseignant. Ils appellent le gouvernement à revoir sa copie et à engager un dialogue constructif avec les représentants du secteur pour élaborer des solutions qui garantissent un enseignement de qualité pour tous.
By Xinhua