►►Le Bureau d’enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) de la République de Corée a déclaré jeudi avoir décidé de renvoyer le « dossier d’insurrection » du président en état de détention Yoon Suk-yeol devant le parquet, selon plusieurs médias.
SEOUL-Le Bureau d’enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) de la République de Corée a déclaré jeudi avoir décidé de renvoyer le « dossier d’insurrection » du président en état de détention Yoon Suk-yeol devant le parquet, selon plusieurs médias.
Le CIO, n’ayant pas le droit d’inculper le président, a décidé de transférer l’affaire au bureau des procureurs du district central de Séoul pour demander l’inculpation de M. Yoon.
M. Yoon a été appréhendé au bureau présidentiel le 15 janvier, devenant ainsi le premier président en exercice du pays à être arrêté. Un tribunal de Séoul a délivré le 19 janvier un mandat d’arrêt permettant de prolonger la détention de M. Yoon jusqu’à 20 jours, y compris la période d’arrestation.
Le CIO et le parquet ont convenu d’enquêter conjointement sur l’accusation d' »insurrection » portée contre M. Yoon en interrogeant respectivement le président destitué pendant dix jours.
On s’attendait largement à ce que le parquet inculpe Yoon pour « insurrection » et d’autres chefs d’accusation autour du 5 février.
M. Yoon a rejeté la demande répétée du CIO de se présenter à l’interrogatoire.
La motion de destitution contre M. Yoon a été adoptée par l’Assemblée nationale le 14 décembre dernier et a été transmise à la Cour constitutionnelle pour qu’elle en délibère pendant une période pouvant aller jusqu’à 180 jours, au cours de laquelle les pouvoirs présidentiels de M. Yoon sont suspendus.
Yoon Suk-yeol, qui a été désigné par les services d’enquête comme chef de file présumé d’une insurrection, a décrété la loi martiale dans la nuit du 3 décembre 2024, mais celle-ci a été révoquée par l’Assemblée nationale quelques heures plus tard.
By Xinhua