►►La police sud-coréenne a prévu lundi de saisir dans le bureau présidentiel des documents liés à la loi martiale.
SEOUL-La police sud-coréenne a prévu lundi de saisir dans le bureau présidentiel des documents liés à la loi martiale, selon plusieurs médias.
Vers 13H35 heure locale (04H35 GMT), les enquêteurs sont arrivés dans une maison prétendument sécurisée à Séoul pour confisquer des images de vidéosurveillance en circuit fermé. Le président destitué Yoon Suk-yeol aurait discuté de l’imposition de la loi martiale dans cette maison avec des responsables et des commandants militaires, d’après les mêmes sources.
Un tribunal de Séoul a délivré dimanche un mandat d’arrêt visant à prolonger la détention de M. Yoon pour une période pouvant aller jusqu’à 20 jours, ce qui en fait le premier président en exercice du pays à être officiellement arrêté.
Une motion de destitution contre Yoon Suk-yeol a été adoptée par l’Assemblée nationale le 14 décembre dernier et été transmise à la Cour constitutionnelle pour qu’elle en délibère pendant 180 jours, au cours desquels les pouvoirs présidentiels du chef de l’Etat destitué sont suspendus.
M. Yoon, qui a été désigné par les services d’enquête comme chef de file présumé d’une insurrection, avait décrété la loi martiale dans la nuit du 3 décembre. Celle-ci avait été révoquée par l’Assemblée nationale quelques heures plus tard.
By Xinhua