Nations Unies : António Guterres attend près de 3,6 milliards de dollars en 2025
►► Le 16 octobre 2024, on a appris que le Secrétaire Général Antonio Guterres attend près de 3,6 milliards de dollars en 2025.
Afrique54.net › C’est un budget exact de 3 626 490,9 dollars que le Secrétaire Général a posé sur la table de la cinquième commission, chargée des questions administratives et budgétaires. Le projet de budget-programme prend en compte les 10 494 fonctionnaires de l’ONU. Il prévoit aussi des augmentations pour renforcer l’action dans plusieurs domaines.
Il s’agit du développement durable, de la promotion des droits de l’homme et de l’aide humanitaire, dont celle fournie à la Bande de Gaza. Cela induit une augmentation des fonds prévus pour l’Office de Secours et de Travaux des Nations Unies pour les Réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
Déblocage de 50 millions de dollars
Le projet de budget-programme prévoit aussi des augmentations pour l’action dans le domaine du maintien de la paix et de la sécurité internationales et ici aussi, une somme plus élevée pour le Bureau du Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient. Dans le cadre de ce budget, le nouveau mécanisme de financement du Fonds de consolidation de la paix recevra sa première enveloppe de 50 millions de dollars.
Dans son avant-propos, Guterres rappelle aux Etats Membres que face à l’épuisement des réserves en 2023, l’ONU a dû imposer des mesures d’austérité dès le début de cette année. A moins que ces réserves ne soient complètement reconstituées d’ici à la fin de l’année, les mesures ne manqueront pas d’entraver l’exécution du budget en 2025.
Restitution de 114 millions de dollars
António Guterres soulève un autre problème, celui de la restitution des ressources inutilisées aux Etats Membres. L’ONU a dû inscrire au projet de budget une somme inutilisée de 114 millions de dollars, comme l’y oblige la règle financière.
Une nouvelle fois, le SG des Nations Unies rappelle sa proposition de suspendre la restitution de ces fonds et leur déduction des contributions mises en recouvrement. Cette mesure, explique-t-il, est cruciale pour réduire le risque sur l’exécution des programmes et sur la capacité de régler les dépenses incompressibles comme les rémunérations et autres sommes dues au personnel de l’ONU et les factures des fournisseurs.
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