►►Alors que le monde a battu à la fin du mois de juillet 2024 des records de chaleur, le Secrétaire Général des Nations Unies António Guterres, a lancé le 25 juillet 2024, un appel à l’action climatique.
Afrique54.net | La Terre se réchauffe et devient de plus en plus dangereuse pour tous les êtres humains, partout dans le monde. Pour attaquer le mal à la racine, les pays doivent éliminer progressivement les combustibles fossiles, de manière rapide et équitable.
La chaleur accablante est omniprésente. Des milliards de personnes à travers le monde subissent des vagues de chaleur de plus en plus intenses, dues en grande partie à une crise climatique d’origine humaine et alimentée par les combustibles fossiles. Plus de 70 % de la population active mondiale, soit 2,4 milliards de personnes, est désormais exposée à un risque élevé de chaleur extrême.
Nécessité de renforcer la coopération internationale
En réponse à l’augmentation rapide de l’échelle, de l’intensité, de la fréquence et de la durée des épisodes de chaleur extrême, le Secrétaire Général de l’ONU a effectué une sortie. Il a appelé le 25 juillet 2024 à un effort urgent et concerté pour renforcer la coopération internationale et lutter contre la chaleur extrême.
« La chaleur extrême a des conséquences désastreuses sur les populations et la planète. Le monde doit relever le défi de la hausse des températures », a indiqué António Guterres.
Quelle conduite à tenir ?
Il faut mener une action dans quatre domaines critiques à savoir prendre soin des personnes vulnérables ; protéger les travailleurs ; stimuler la résilience des économies et des sociétés en utilisant les données et la science et limiter l’augmentation de la température à 1,5°C en éliminant progressivement les combustibles fossiles et en augmentant les investissements dans les énergies renouvelables.
L’appel à l’action du Secrétaire Général sur la chaleur extrême rassemble l’expertise et les perspectives diverses de dix entités spécialisées des Nations Unies à savoir la FAO, l’OIT, l’OCHA, l’UNDRR, le PNUE, l’UNESCO, l’ONU Habitat, l’UNICEF, l’OMS et l’OMM dans un projet commun, le premier de cette nature, qui souligne les répercussions multisectorielles de la chaleur extrême.
@ Afrique54.net | Eric Ngono
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