La République de Corée a protesté vendredi contre les nouvelles revendications territoriales du Japon sur les îlots contestés situés à mi-chemin entre les deux pays, appelés Dokdo par les Sud-Coréens et Takeshima par les Japonais.
Seoul | Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que Séoul protestait fermement contre les revendications injustes et répétées de souveraineté des autorités japonaises sur Dokdo, qui fait clairement partie intégrante du territoire sud-coréen d’un point de vue historique, géographique et en vertu du droit international.
Il a exhorté Tokyo à revenir immédiatement sur ces revendications territoriales, formulées dans le livre blanc sur la défense du Japon pour 2024, publié plus tôt dans la journée.
Le communiqué rappelle clairement que les revendications nippones sur Dokdo n’ont et n’auront aucun impact sur la souveraineté sud-coréenne sur ces îlots et avertit que Séoul répondra fermement à toute provocation du Japon concernant Dokdo.
Le ministère a ajouté que le gouvernement japonais devrait être clairement conscient que ses revendications répétées et injustes sur Dokdo ne sont en aucun cas propices aux efforts visant à bâtir une relation bilatérale tournée vers l’avenir.
Depuis 2005, le Japon revendique chaque année ces affleurements rocheux dans son livre bleu diplomatique et son livre blanc sur la défense. La République de Corée a rétabli sa souveraineté sur Dokdo après la libération de la péninsule coréenne de la colonisation japonaise de 1910-1945.
Depuis lors, Séoul exerce un contrôle effectif sur ces îlots, avec le déploiement d’un petit détachement de police. Les Sud-Coréens considèrent les revendications territoriales de Tokyo sur Dokfo comme un déni de l’histoire coloniale, ces îlots ayant été le premier territoire occupé de force par le Japon impérial.
Xinhua