Ethiopie : fin des pourparlers de paix sans accord, selon un conseiller du Premier Ministre
► Les pourparlers de paix entre le gouvernement éthiopien et le groupe rebelle de l’Armée de libération Oromo (ALO) se sont achevés sans accord, a déclaré mardi Redwan Hussein, conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed.
Hussein, a attribué cet échec à « l’intransigeance » des négociateurs de l’ALO.
« L’approche obstructive et les exigences irréalistes de l’autre partie sont les principales raisons pour lesquelles ces pourparlers n’ont pas abouti », a déploré M. Hussein sur X.
Le deuxième cycle de pourparlers de paix à huis clos entre les deux parties en Tanzanie a duré plus d’une semaine afin de trouver une solution pacifique à une insurrection de faible ampleur qui sévit depuis longtemps dans l’Oromia, la région la plus peuplée d’Ethiopie.
En avril dernier, les deux parties s’étaient rencontrées pour la première fois en Tanzanie pour des pourparlers de paix qui s’étaient terminés sans accord.
L’ALO est une faction dissidente de l’ancien groupe rebelle Front de libération Oromo, un parti politique d’opposition qui prétend lutter pour les droits des Oromos, un groupe ethnique qui représente environ 35% de la population éthiopienne.
L’ALO, qui compte environ 3.000 combattants, opère principalement dans les parties occidentales et méridionales de la région d’Oromia, patrie principale des Oromos.
En mai 2021, le Parlement éthiopien avait voté en faveur de la désignation de l’ALO comme groupe terroriste, désignation qui est toujours en vigueur.