mardi, novembre 5, 2024
29.3 C
Yaoundé

La CEEAC décide de suspendre le Gabon de ses instances après le coup d’Etat dans le pays

La CEEAC décide de suspendre le Gabon de ses instances après le coup d’Etat dans le pays

 

► La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) a suspendu le Gabon dans toutes ses instances jusqu’au retour à l’ordre constitutionnel, a-t-on appris lundi soir d’un communiqué rendu public par la présidence centrafricaine.

 

 

LIBREVILLE, 30 août (Xinhua) — Photo prise le matin du 30 août 2023 montrant Libreville, la capitale du Gabon. Des militaires ont annulé les résultats des élections et dissous les institutions de l’Etat, disant avoir pris le pouvoir, ont rapporté mercredi des médias locaux. Les frontières du pays sont fermées jusqu’à nouvel ordre. Les putschistes ont jugé les élections générales du 26 août non crédibles et annulé leurs résultats. Avant le putsch, le Centre gabonais des élections (CGE) avait annoncé que le président Ali Bongo Ondimba, issu du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), avait été réélu pour un troisième mandat. (Xinhua)

 

 

Bangui –  Cette décision a été prise lors de la 4e session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC tenue ce lundi en Guinée équatoriale et consacrée à la situation politique au Gabon après le renversement du président gabonais Ali Bongo par la junte militaire.

Les participants à la session extraordinaire dont les présidents centrafricain, équato-guinéen, congolais et angolais, ainsi que le Premier ministre du Sao Tomé-et-Principe, ont également exigé l’organisation d’un dialogue entre les acteurs politiques gabonais afin de faciliter un retour à l’ordre constitutionnel dans un bref délai.

 

 

Par ailleurs, le président de la Guinée équatoriale Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a été désigné comme président en exercice de la CEEAC avec la délocalisation provisoire du siège de Libreville, capitale gabonaise, à Malabo, capitale équato-guinéenne.

Mercredi dernier, un groupe d’officiers gabonais a affirmé, au nom du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), avoir pris le pouvoir pour « mettre fin au régime en place » après l’annonce de la réélection du président Ali Bongo Ondimba.

Brice Oligui Nguema, président du CTRI, a prêté serment lundi à Libreville en tant que « président de la transition » du Gabon alors que M. Ali Bongo est assigné à résidence, son fils et certains officiels ont été arrêtés.

 

 

 

 

 

Hot this week

Traitement du cancer : Plus de 70 % d’Africains privés de radiothérapie

Selon le rapport de la Commission de la revue...

Cancer en Côte d’Ivoire : Le Gouvernement investit plus de 80 milliards de FCFA

Cancer en Côte d’Ivoire : Le Gouvernement investit plus de...

Liberté aux Etats-Unis : RSF accuse Donald Trump de menaces à l’endroit des médias

Selon le nouveau rapport de Reporters Sans Frontières (RSF),...

Topics

spot_img

Related Articles

Popular Categories

error: Content is protected !!