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Coupable d’innocence : la campagne de diffamation occidentale contre la Chine dévoilée

Coupable d’innocence : la campagne de diffamation occidentale contre la Chine dévoilée

« Les médias dominants et un certain nombre de politiciens et de gouvernements nous ressassent chaque jour que la montée de la Chine représente une menace pour le reste du monde et en particulier pour l’Occident », a déclaré le journaliste chevronné et écrivain espagnol Javier Garcia dans son nouveau livre intitulé « Chine, menace ou espoir : la réalité d’une révolution pragmatique ».

 

 

 

BEIJING, 6 février (Xinhua) — « Les médias dominants et un certain nombre de politiciens et de gouvernements nous ressassent chaque jour que la montée de la Chine représente une menace pour le reste du monde et en particulier pour l’Occident », a déclaré le journaliste chevronné et écrivain espagnol Javier Garcia dans son nouveau livre intitulé « Chine, menace ou espoir : la réalité d’une révolution pragmatique ».

« La Chine n’est pas une menace du tout », a affirmé M. Garcia dans un entretien avec Xinhua, notant que le pays est devenu la deuxième puissance économique mondiale « sans pratiquement tirer un seul coup de feu, sans violence, sans guerre, sans colonialisme ».

Une campagne de dénigrement

Pour l’ancien correspondant d’EFE, la principale agence de presse en espagnol, qui était en poste au Moyen-Orient, au Venezuela, en Allemagne et en Chine, la prétendue théorie de la « menace chinoise » n’est rien d’autre qu’un stratagème américain systématique pour contenir la montée pacifique de ce pays asiatique, qui représente pour Washington un grand défi à son hégémonie.

« Les Etats-Unis refusent d’accepter que les jours de leur domination hégémonique mondiale sont comptés », estime M. Garcia dans son livre, publié par Ediciones Akal.

Washington, a-t-il écrit, a lancé une « guerre hybride » comme « une pieuvre aux multiples tentacules » dans les secteurs économique, commercial, technologique, scientifique, politique, sanitaire et médiatique, combinée à des opérations de renseignement et d’espionnage, à des campagnes de déstabilisation dans des régions comme le Xinjiang, au soutien au séparatisme à Hong Kong ou à Taiwan, et à l’intimidation militaire le long des côtes chinoises.

Parmi les multiples fronts de bataille, M. Garcia a dit être très familier avec la campagne de diffamation contre la Chine orchestrée par les médias occidentaux qui « fixent l’ordre du jour et le ton sur la Chine » de sorte que le reste de la presse occidentale les suit dans « la plupart du temps sans réserve ».

Dans son travail, M. Garcia a énuméré « l’arsenal de mots » visant à instiguer la peur vis-à-vis de tout ce qui est liée à la Chine et à renforcer l’image négative que l’on retrouve dans la tête des lecteurs, en manipulant des termes comme « régime », « purge », « propagande » et « répression » ou des expressions comme « lutte de pouvoir », « sous la menace » et « piège de la dette ».

En ce sens, les riches aux Etats-Unis sont des millionnaires ou de grands entrepreneurs, tandis que ceux en Chine sont des oligarques ; la Chine ne limoge pas les fonctionnaires corrompus ou inefficaces, mais les « purge » ; la Chine n’accorde pas de prêts avantageux pour développer les infrastructures dans les pays pauvres, mais les « pièges » dans la dette ; la Chine adopte une « diplomatie du vaccin » pendant que d’autres pays en font un don désintéressé ; la Chine « surveille et contrôle » les contacts intimes des cas de COVID, alors que les autres pays les « tracent ».

Selon M. Garcia, les médias occidentaux ont même créé une rhétorique universelle sous la forme « à quel prix », afin de rechercher dans tous les cas les conséquences négatives des nouvelles positives sur la Chine, comme « l’économie chinoise se développe, mais à quel prix » ; « les villes chinoises deviennent intelligentes, mais à quel prix » ; « la Chine fournit de la neige abondante pour les Jeux olympiques, mais à quel prix » ; « de l’air pur, mais à quel prix? » ; « Wuhan est à l’abri de la COVID, mais à quel prix »; « la Chine investit en Ethiopie, mais à quel prix » ; « la Chine stimule l’économie du Cambodge, mais à quel prix », etc.

L’un des exemples les plus « curieux » est que Bloomberg a rapporté en décembre 2019 que « la Chine guérit le cancer plus rapidement et moins cher que n’importe qui d’autre, mais certains craignent que ce soit trop rapide ».

  1. Garcia a expliqué que ce sont les médias américains qui donnent le ton, et qu’il est vraiment très difficile pour les autres médias occidentaux de prendre leurs distances, car ils sont très influencés par eux.

 

Un pays varie et fascinant

Le journaliste a profité de son séjour de plus de quatre ans en Chine pour observer le pays de près. Avec une approche indépendante, il a trouvé une Chine authentique, totalement différente de celle décrite par les médias occidentaux.

« La vérité est que la Chine m’a surpris. C’est un pays très différent, très diversifié, très développé dans certains domaines. C’est un pays fascinant et il y a beaucoup de choses auxquelles on ne s’attend pas, comme la vie dans ce pays », a-t-il témoigné. « J’ai essayé d’arriver (en Chine) en me libérant de tous les préjugés et avec l’esprit le plus ouvert possible ».

Alors qu’il travaillait comme journaliste, M. Garcia a rencontré Ding Yan, 34 ans, qui lui a raconté comment sa vie avait changé, depuis son enfance à la campagne sans eau courante ni électricité, jusqu’à ses études à l’université, l’obtention d’un diplôme en philologie et l’installation dans une ville pourvue de services publics de qualité.

« Lorsque vous commencez à parler aux gens, vous vous rendez compte des changements en Chine. Les changements que cette génération a connus au cours des 20 ou 30 dernières années sont impressionnants », a-t-il souligné.

Des citoyens ordinaires pleins de joie et de calme ont profondément ému le correspondant d’EFE à Beijing, qui s’est senti par contraste fatigué de la désinformation incessante des médias occidentaux contre la Chine.

En conséquence, M. Garcia a décidé en septembre 2021 de quitter le journalisme après plus de 30 ans dans la profession, parce que « l’embarrassante guerre de l’information contre la Chine m’a fait perdre une grande part de mon enthousiasme pour cette profession ».

Pour M. Garcia, le totem occidental tant vanté de la « presse libre » se résume à « dire exactement la même chose », à « s’en tenir au scénario » et à « souligner encore et encore à quel point le communisme est mauvais », car quiconque s’écarte de la voie tracée par le département d’Etat et les médias américains « sera mis sur la touche ».

Après avoir remis sa démission, M. Garcia a commencé à écrire un livre sur une Chine authentique, parce que, selon lui, « beaucoup de choses sur la Chine ne sont pas connues, et certaines questions clés, qui sont très importantes pour le monde, ne sont pas non plus connues parce que les lecteurs ne sont pas informés ».

 

Un espoir pour un monde multipolaire

L’écrivain s’est rendu dans différentes régions, provinces et villes de Chine, telles que le Xinjiang et Shenzhen, pour constater de première main les sujets qui l’intéressaient. En ce qui concerne les génocides présumés au Xinjiang, M. Garcia a répondu que de telles accusations sont uniquement basées sur des données collectées sur Internet et « non fondées sur une situation réelle ou un travail de terrain ».

« Au Xinjiang, la culture ouïgoure est respectée. La langue ouïgoure est enseignée dans les écoles et utilisée dans les médias locaux. La population ouïgoure a augmenté de 16% au cours des dix dernières années, ce qui est trois fois plus que le taux de croissance de la population nationale », a-t-il fait valoir.

Interrogé sur les mesures chinoises contre la COVID-19, M. Garcia a affirmé qu’il « n’y a pas eu de violations des droits de l’homme du tout » et que l’optimisation récente de la réponse chinoise à la COVID est intervenue à un moment où le virus est devenu moins agressif, le danger de mort étant par conséquent considérablement réduit.

« Si nous considérons que la priorité de tout gouvernement doit être de sauver la vie de sa population, de ses habitants, la politique chinoise a été évidemment efficace. Il y a eu beaucoup moins de décès en Chine que dans les pays occidentaux et, surtout, qu’aux Etats-Unis », a-t-il déclaré.

En ce qui concerne la lutte contre la pauvreté, l’écrivain estime que c’est la préoccupation principale de tous les citoyens du monde. Les données officielles montrent que la Chine a permis à quelque 770 millions d’habitants ruraux de sortir de la pauvreté au cours des 40 dernières années, ce qui représente plus de 70% du total mondial.

Sur la question écologique, M. Garcia était conscient que le monde a « l’image de la Chine comme un pays très polluant », cependant, dans son enquête, il a conclu que « c’est tout le contraire ».

« La Chine a complètement changé son modèle de développement économique, qui est passé d’un modèle de développement axé sur la croissance avant tout, quelles que soient les conséquences, à un autre beaucoup plus écologique, ayant beaucoup de considération pour l’environnement », a-t-il affirmé.

Selon lui, la Chine « est en pleine transformation énergétique et est devenue un leader dans les énergies renouvelables, la mobilité et les voitures électriques, la reforestation, avec les projets de la ville éponge comme exemple ».

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Garcia a attribué les réalisations admirables à la « révolution pragmatique » menée par le Parti communiste chinois (PCC) et a décrit la façon de faire de la politique comme très « caractéristique du style chinois ».

« Le PCC expérimente différentes solutions à tout problème qui se pose, lance des projets pilotes dans différentes villes sur les mesures qu’il veut appliquer. Ceux qui fonctionnent le mieux seront adoptés et ceux qui ne vont pas bien seront rejetés », a expliqué M. Garcia.

Pour M. Garcia, la Chine n’est pas une menace, mais représente plutôt l’espoir d’un monde multipolaire dans lequel chacun peut vivre beaucoup plus pacifiquement, commerçant avec le reste du monde, consacrant ses énergies et ses ressources à l’amélioration de la vie de sa population au lieu de l’enrichissement de quelques-uns, et à l’échange de biens, de connaissances et de cultures au lieu d’armes et de bombes.

« La Chine n’a pas l’intention d’imposer sa vision aux autres » et se tient prête à vivre avec tous les pays dans un monde multipolaire, un monde plus pacifique, plus juste et meilleur, a conclu M. Garcia.

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