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Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes : Vienne au cœur de la mise en œuvre du Plan des Nations Unies

Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes : Vienne au cœur de la mise en œuvre du Plan des Nations Unies

[  La ville Vienne accueille la conférence relative au 10e anniversaire du Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes. La question de l’impunité pour des crimes contre les journalistes à prévenir meuble les travaux.]

 

 

Afrique54.net Ce 2 novembre 2022 est Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes. Une journée qui se concélèbre avec le10e anniversaire du Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes.

De ce fait, le ministère des Affaires Étrangères autrichien organise une conférence en collaboration avec l’UNESCO et le HCDH. Ladite conférence se déroule les 3 et 4 novembre à Vienne, en Autriche.

Contours de conférence

La Conférence permet de tabler sur la manière de prévenir, de protéger et de poursuivre les crimes contre les journalistes. Elle se veut donc une plateforme qui propose un processus conjoint et multipartite de réflexion sur les dix dernières années. Concrètement, elle consiste à faire le point des réalisations et défis dans la mise en œuvre du Plan des Nations Unies. Y prennent part, les organisations de la société civile (OSC), au même titre que les parties prenantes locales. Des parties dont la consultation va servir de socle à la Conférence  ministérielle de Vienne.

Par conséquent, le premier jour, les OSC se réunissent pour un partage d’expériences. Celles des leçons et les bonnes pratiques dans la mise en œuvre du Plan des Nations Unies. Elles vont également discuter des stratégies pour aborder les questions émergentes. Le deuxième jour, une conférence ministérielle va se dérouler dans la ville de Vienne.

Consultations et thématiques

Le10e anniversaire du Plan des Nations Unies sur la sécurité des journalistes est une occasion pour l’Unesco de faire le point. Avec les parties prenantes locales, l’institution scrute les avancées et les défis en matière de protection des journalistes. Les deux entités vont également définir une stratégie pour mettre en œuvre le Plan de manière plus efficace.

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Pour ce faire, l’Unesco va s’appuyer sur les réussites et les enseignements qui émanent des contextes spécifiques à chaque région. Ainsi, les consultations servent à l’élaboration des recommandations à présenter lors de la Conférence ministérielle de Vienne. Une conférence dont  l’engagement politique pour la mise en œuvre du Plan des Nations Unies connaîtra un renouvellement.

Meurtres de journalistes, très inquiétant

Le métier de journaliste expose son pratiquant à divers risques dont les exécutions sommaires. Selon l’Observatoire des journalistes tués de l’UNESCO, entre 2006 et 2020, le monde connaît le meurtre de plus de 1 200 journalistes. Environ neuf cas sur dix parmi ces assassinats restent sans résolution judiciaire.

L’impunité entraîne davantage d’assassinats qui provoquent souvent un symptôme d’aggravation des conflits.  Des sociétés entières subissent des dommages par rapport aux dissimulations de graves violations des droits de l’Homme. La corruption et de la criminalité s’amplifient, des systèmes de droit et de justice s’effondrent. Ce qui cause à l’Unesco une forte inquiétude au regard de ce tableau peu reluisant.

Raison pour laquelle l’Unesco interpelle les gouvernements, la société civile, les médias et les défenseurs du respect de l’Etat de droit. Tous sont conviés à se joindre aux efforts globaux pour mettre fin à l’impunité.

In memoriam

Les Nations Unies reconnaissent la profondeur des conséquences de l’impunité des crimes contre les journalistes. L’Assemblée générale des Nations Unies va ainsi adopter la Résolution A/RES/68/163 lors de sa 68ème session en 2013. Elle proclame le 2 novembre « Journée Internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes ».

La date est en mémoire de l’assassinat de deux journalistes français au Mali le 2 novembre 2013.

Au Cameroun, cette journée vient rappeler la disparition de plusieurs journalistes, dans des conditions troubles qui demeurent dans l’imbroglio. Germain Cyrille Ngota Ngota alias Bibi Ngota, décédé en détention le 22 avril 2010. Samuel Ajiekah Abuwe dit Wazizi, arrêté à Buéa le 2 août 2019, meurt en prison après 10 mois de détention. Ces cas apparaîssent les plus emblématiques parmi tant d’autres.

 

© Afrique54.net │Eric Martial NDJOMO E., depuis Yaoundé

 

 

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