Musique – Le groupe JANIC retrace l’histoire du Jazz au Cameroun
► C’est suite au colloque international sur « les pionniers du Jazz au Cameroun » que s’est tenue le 28 avril 2022 au Centre Culturel Ubuntu, à Yaoundé, la rencontre des amoureux de la musique, dans le but de promouvoir le genre musical Jazz.◄
Afrique54.net – C’est en effet, pour fonder la base d’une documentation cohérente et chronologique du Jazz dans au Cameroun, que le colloque a été organisé sous la supervision du groupe Jazz Note Initiative Cameroon (JANIC).
En fait, durant le colloque, la question de l’origine du Jazz au Cameroun à travers ses pionniers a été mise en relief par le doyen des « Jazzmens » camerounais, Gildo Adala. Artiste qui a longtemps œuvré pour ce genre musical, au travers des différents festivals de Jazz créés au Cameroun, tels que « Jazz Sous les Manguiers », « Jazz Sans Frontières » et « Yaoundé-Jazz Festival ». Un moment qui a permis à la nouvelle génération et ses mélomanes de s’imprégner du parcours des pères fondateurs.
Au-delà de ce qui est art et culture, le pan politique a été mis en exergue à travers un exposé du Dr Dibamou, sur les perspectives culturelles passées, présentes et futures. Au-delà de toutes ces articulations, l’aspect économique musique en général et du JAZZ n’a pas été en reste avec la participation de l’artiste, Ruben Binam, promoteur culturel.
Il faut noter que Jazz Note Initiative Cameroon (JANIC) est une association culturelle, qui voit le jour en 2018. En effet, mis sur pied par 3 jeunes passionnés de Jazz, le groupe fait la promotion du genre musical Jazz et ses assimilés (blues, Soul, folk…). C’est ainsi, qu’ils ont voulu partager cette culture souvent élitiste au grand nombre de personnes et développer cette musique à travers la culture musicale camerounaise. Bien plus, faire connaître les genres musicaux, leurs histoires, leurs acteurs et leur impact au Cameroun et dans le monde.
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Dans l’initiative de commémorer la Journée Mondiale du Jazz, le groupe JANIC, pense ainsi à ce concept qui invite les noirs, à se réapproprier leur histoire, à travers les symboles musicaux scandés, chantés et joués. « Car les noirs, ont ce rythme dans la peau », comme le dit l’écrivain Ondoa Kalara. Pour les prochains mois, il est prévu, selon le planning du groupe, la sortie de l’acte général du colloque. Il s’agira de mettre sur pied un » Street Jazz » déjà en préparation pour le mois de juin et des séances d’écoutes pour un avenir proche. Sans toutefois oublier la création d’un festival de jazz à long terme.
En rappel, la Journée internationale du jazz, célébré le 30 avril, permet de sensibiliser la communauté internationale aux vertus du jazz en tant que force de paix, d’unité, de dialogue et de coopération renforcée entre les peuples, ainsi qu’en tant qu’outil pédagogique.
En cette Journée internationale, de nombreux gouvernements, organisations de la société civile, établissements d’enseignement et particuliers, saisissent l’occasion de favoriser une plus grande appréciation. Ceci, non seulement pour la musique, mais aussi pour la contribution qu’elle peut apporter à la construction de sociétés plus inclusives.
Ainsi, en attendant des jours glorieux pour la musique Jazz au Cameroun, le groupe JANIC referme ce colloque international avec un concert, ce jour, au Centre culturel « Ubuntu », dans la capitale Yaoundé.
© Afrique54.net | Joël Godjé Mana, depuis Yaoundé
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