Zone CEMAC : L’intégration sous perfusion
►► 60 ans après les indépendances, intégration sous-régionale en Afrique centrale piétine toujours. Les pays sont toujours tournés vers la France et les institutions financières internationales dont la survie des économies dépend.
Afrique54.net – C’est au cours du Sommet extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de la CEMAC tenu la 18 août 2021 à Yaoundé au Cameroun que les dirigeants ont une fois de plus affirmé la dépendance de la sous-région des fonds internationaux. Centrés sur « Evaluation de la situation macro-économique de la CEMAC en contexte de COVID-19 et Analyse des mesures de redressement », les partenaires internationaux étaient en première ligne lors du sommet comme invités spéciaux.
Paul BIYA, Président de la République du Cameroun, président en exercice de la CEMAC n’a pas manqué à gratifier de manière particulière les partenaires de la sous-région. « Je tiens aussi à remercier particulièrement nos partenaires au développement. Notamment Madame la Directrice Générale du Fonds Monétaire International, Monsieur le Président de la Banque Mondiale, Monsieur le Président de la Banque Africaine de Développement, ainsi que Monsieur le Représentant du Ministre français de l’Economie et des Finances. Leurs précieuses contributions et leurs conseils avisés ont ajouté de la valeur à nos travaux », précise Paul BIYA.
Une transformation structurelle des économies dépendante de l’extérieur
Dans le contexte mondial actuel inédit marqué par la récession conséquence de la pandémie à Coronavirus, les économies sont profondément affectées, mais elles résistent tout de même. Ce résultat découle en grande partie de la mise en œuvre des mesures préconisées par le PREF-CEMAC ainsi que des plans de riposte contre la pandémie du COVID-19 soutenus par les partenaires au développement.
Mais selon président en exercice de la CEMAC, « Il convient tout de même d’engager de nouvelles mesures structurelles dans le cadre des programmes de réforme de seconde génération ».
Ces mesures qui permettront d’assurer le bien-être des concitoyens fourniront l’accès aux services sociaux de base, notamment à ceux de santé, d’éducation, de protection sociale des plus vulnérables. Paul BIYA salue « les initiatives de nos partenaires au développement. En l’occurrence la récente décision du FMI au sujet des Droits de Tirage Spéciaux dont j’ai parlée dans mon propos d’ouverture ». Les Etats de la sous-région comptent aussi sur le soutien de ses partenaires techniques et financiers pour la mise en œuvre de l’ensemble des dispositions de ses programmes de réformes économiques et financières.
By Afrique54.net l Eric Ngono