Transition énergétique : Aggreko s’engage pour une électricité plus écologique en Afrique
► Dans un communiqué de presse rendu public le 30 juillet 2021, Aggreko plc, fournisseur d’équipement temporaires de production d’électricité et d’équipements de contrôle de la température s’est fixé pour objectif d’impulser la transition vers une génération d’électricité plus écologique.
Afrique54.net, Johannesbourg – Dans un contexte marqué par une forte demande en électricité en Afrique occidentale et centrale, alimentée par l’explosion démographique et le boom industriel en plein essor, il est urgent de développer des solutions énergétiques écologiquement viables. Ce nouveau paradigme est le moyen par excellence de contribuer à la réduction des émissions de carbone en Afrique.
Kweku Frempong, Directeur général de la région Afrique centrale et occidentale d’Aggreko, pense qu’il est essentiel pour les pays soucieux d’augmenter leur capacité de production énergétique et de chercher des solutions commerciales et techniques flexibles intégrant une dualité de sources d’énergie thermiques et renouvelables.
Impulser la transition vers une génération d’électricité plus écologique
A travers ce communiqué, Kweku Frempong a dévoilé l’objectif de la structure dont il représente. Concrètement, « Aggreko s’est fixé pour objectif d’impulser la transition vers une génération d’électricité plus écologique. En tant que société mondiale, nous nous sommes d’ores et déjà engagés à réduire de moitié nos émissions de carbone et notre utilisation de gazole avec nos clients avant 2030 et de les éliminer totalement sur l’ensemble de notre flotte d’ici 2050. Nous travaillons également en étroite collaboration avec nos partenaires pour proposer à la plupart de nos clients des modèles de financement flexibles, rentables et durables qui contribueront fortement à résoudre les problèmes énergétiques de la région », a-t-il souligné.
Avec le soutien de la direction générale Afrique d’Aggreko, la zone Afrique centrale et occidentale est une région phare indispensable dans la transition à l’échelle mondiale de l’entreprise. Cette transition aidera aux clients à atteindre leurs objectifs en matière de neutralité carbone. Outre la transition vers l’utilisation de sources d’énergie alternatives dans la région, Aggreko s’attache à promouvoir la décentralisation de la production électrique, en particulier dans les zones reculées peu peuplées.
La situation de la transition énergétique en Afrique
Depuis plusieurs années, des pays ouest africain en l’occurrence la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigeria n’ont bénéficié d’aucun investissement dans le réseau électrique et les lignes de transmission et de distribution d’électricité.
Pour Kweku Frempong, « Ce manque d’investissement a entraîné une forte augmentation des coupures de courant ». De même on estime qu’il existe un écart de 60 % entre les exigences de financement actuelles et les fonds disponibles. Cependant les modèles et structures économiques commencent à changer et de plus en plus de pays adoptent des tarifs reflétant les coûts.
Aujourd’hui, les changements règlementaires relatifs à la décentralisation constituent une autre tendance. En effet, de plus en plus d’économies à l’instar du Nigeria et l’Afrique du Sud ont adopté un modèle d’acheteur et de vendeur consentants. Désormais, ces économies peuvent directement conclure des contrats avec des producteurs indépendants d’électricité pour couvrir leurs besoins, ce qui leur permet de s’ouvrir à des investissements du secteur privé.
Le bilan d’une transition vers les énergies renouvelables en Afrique reste modeste. Ce retard s’explique par le fait que, lorsqu’un pays a un besoin d’énergie, il se tourne vers des solutions immédiatement disponibles. Bien qu’il existe des stratégies permettant la transition à long terme vers les énergies renouvelables, de nombreux pays veulent couvrir leurs besoins le plus rapidement possible. Dès lors, les solutions offertes par des énergies renouvelables sont reléguées au second plan.
Mais tout reste à espérer afin de rectifier le tir. Car, il est possible d’avancer plus rapidement que prévu sur la voie des énergies vertes. En fait, plus de pays réaffirment leur engagement envers les ambitions pour 2030 et l’objectif zéro émission nette à l’horizon 2050. Pour Kweku Frempong, « Nous espérons que des financements seront bientôt disponibles pour des projets hybrides à grande échelle. De tels financements ont d’ores et déjà eu lieu dans des pays comme l’Égypte ou l’Afrique du Sud, mais il faut toujours rétablir l’équilibre entre les besoins immédiats en électricité de la population et les solutions à long terme impliquant les énergies renouvelables ».
Vers des solutions énergétiques à long terme en Afrique
« Chez Aggreko, nous préférons désormais les solutions énergétiques à long terme aux solutions provisoires », a déclaré Kweku. L’entreprise dispose des solutions commerciales et techniques. Ces solutions « peuvent être utilisées pour atténuer les pressions immédiates que les pays subissent tout en aidant nos clients à passer à des stratégies de moyen et de long terme leur permettant d’atteindre pour longtemps leurs objectifs en matière d’énergies renouvelables », a-t-il ajouté.
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