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Les journalistes camerounais à l’école de la gouvernance foncière

Cameroun : Les journalistes camerounais à l’école de la gouvernance foncière

Le Réseau de lutte contre la faim (Relufa) a organisé ce 2 décembre 2020, un atelier à l’attention des journalistes camerounais portant sur la gouvernance foncière au Cameroun.

 

 

Afrique54.net – L’objectif de cet atelier était de sensibiliser les hommes et femmes des  médias sur leur rôle dans la veille  et la diffusion de l’information sur, la législation, les procédures et la gouvernance foncière au Cameroun.

Il s’agit au cours de cet atelier, « d’améliorer la compréhension et la couverture par les journalistes des questions liées à la gouvernance des terres et des ressources au Cameroun », a rappelé Aneth Mbame  chargée de Communication du Relufa.

Un site de l’ASM abandonné par les Chinois Kpawara (Betaré

Brainstorming

Le gouvernement camerounais a initié depuis 2011, un processus de réforme foncière « inclusif ». Il convient donc que certains acteurs notamment les journalistes soient informés et formés sur des enjeux et défis de la gestion foncière dans leur pays, estime le Relufa.

 

 

Aussi, les échanges ont porté sur l’impact de l’artisanat minier semi mécanisé sur les droits fonciers et l’environnement. Le changement climatique et la sécurité foncière et l’accès à la terre par les personnes déplacés internes et les réfugiés ont également été au menu.

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Plusieurs études ont été présentées à la quinzaine de journalistes présents. Notamment, l’exploitation minière semi mécanisée dans la région de l’Est. L’impact des changements climatiques sur la sécurité foncière avec le cas des villages Mbozo et Ouazzant dans l’arrondissement de Meri, département du Diamaré, Extrême-Nord.

Une site chinois abandonné à Colomine (Est)

La question de l’accès à la terre des réfugiés et personnes déplacées a également été présentée aux journalistes.

On en retient, qu’une faible connaissance des droits par les communautés riveraines et de certains types d’usages ont créé de nombreux conflits.

Enfin, ces journalistes sont invités à capitaliser, les connaissances acquises lors de leurs enquêtes ou reportages.

 

Par Armand Ougock Afrique54.net

 

 

 

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