Prison Centrale de Yaoundé: Le SNJC aux côtés d’un journaliste accusé par Samuel Eto’o
La délégation de trois syndicalistes que conduisait Thierry Eba, nouveau président de la section régionale du Syndicat National des Journalistes du Cameroun, a réconforté le confrère Michael Doppas. Confidences de l’un memebre de la délégation.
« Sourire aux lèvres, le regard perdu, l’air affalé, c’est ainsi que nous est apparu notre confrère Thomas Awah, ce 06 décembre 2018, lors de la visite du syndicat national des journalistes du Cameroun à la prison centrale de Kodengui. Sa démarche tatillonante, montre bel et bien qu’il est mal en point. Une rechute à nouveau d’un homme visiblement à l’abandon.
Voilà l’état dans lequel nous avons trouvé le confrère Thomas Awah qui nous a rejoint quelques instant après que nous ayons entamé l’échange avec Michael Doppas, visiblement plus détendu et dégagé.
COMMUNIQUE
La section centre du Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) a l’honneur d’informer les journalistes, la communauté communicationnelle, les acteurs du mouvement syndical, que sous l’égide du ministère du Travail et de la Sécurité Sociale, se déroulera le jeudi 13 décembre 2018, dès 14h précises, au lieu dit Carrefour Warda, Bois Sainte Anastasie de Yaoundé, la cérémonie officielle d’installation du bureau exécutif de la région du Centre, siège des institutions.Sachant compter sur votre mobilisation habituelle, pour la réussite de cet évènement pour que
vive la solidarité,
Vive le Syndicat National des Journalistes du Cameroun,Vive le mouvement syndical.Henri Kouemou , secrétaire chargé de communication
Les récits des deux journalistes rencontrés par le trio que nous étions, était un savant dosage d’émotions, de compassion et de pleures. Après plus d’une heure d’échanges au terme desquels nous avons appris que le confrère Thomas est depuis quelques jours seul, au quartier 2 de la prison, réservé au malades, sur un petit matelas posé à même le sol. Michael Doppas, poursuivi pour diffamation par Samuel Eto’o, attend quand à lui, toujours d’être situé sur son sort. Et toujours à l’attente d’un quartier.
Entre temps, il erre dans le local de passage sans matelas à même le sol. En dépit de nos efforts, il nous a été difficile de voir Michel Biem Tong, et deux autres confrères dont la présence nous a été signalé à la prison centrale.
Le Snjc a essayé d’apporter son réconfort, ainsi qu’un peu de commodités à ces confrère. Une enveloppe de 250000 Frs Cfa a été remise à Thomas, en terme d’appui du Snjc sur ce cas préoccupant.
Merci pour la mobilisation ainsi que la solidarité dont on fait montre beaucoup parmi vous.
Vive le Snjc. »